Malgré le chantage à la signature sur le remboursement des frais de transports en commun aucune organisation syndicale n’a signé le projet d’accord de la direction, il y aura donc une décision unilatérale de l’employeur (DUE).
Pour rappel, les dernières propositions de la direction :
- Enveloppe augmentation individuelle : 3,2%
- Enveloppe « égalité pro » : 0,05%
- Budget de primes exceptionnelles : 50 000€
- Forfait « mobilité durable » : 400€ par an et par salarié des frais de transports « Alternatifs » et transport en commun
- Prise en charge des remboursements de Transport à hauteur à 75%, 100% si signature des OS.
La CGT OBS revendiquait une enveloppe permettant de couvrir la baisse de niveau de vie due à l’inflation, de rendre confiance aux salariés dans l’entreprise, de les motiver, de renforcer le collectif de travail :
- 2,5% pour une augmentation collective
- Technicien, ETAM : un montant minimum de 85€ net mensuel ;
- Cadre : un montant minimum de 75€ net mensuel.
- 4,9% pour les augmentations individuelles ;
- 0,1% pour l’égalité professionnelle.
Nous avons voulu être constructifs avec la direction mais celle-ci s’est arc-boutée sur ses dogmes, notamment le refus d’augmentation collective.
Compte tenu des excellents résultats d’Orange Cyberdefense sur 2024, réalisés grâce à votre travail !, l’intransigeance de la direction sur le montant de l’enveloppe est inadmissible et ne répond pas aux besoins des salariés.
Avec cette DUE, la direction d’OCD ne pourra pas valoriser correctement les qualifications et compétences des salariés et cela de renforcera pas l’attractivité de l’entreprise et les salariés continueront à perdre en niveau de vie...
Nous ne signerons pas le PV de désaccord car n’ayant pas eu toutes les informations financières demandées (bilan comptable, liasses fiscales, etc.) nous estimons que la négociation n’a pas été loyale.
Cette année, le 1er mai journée internationale des travailleur.ses, revêt un caractère particulier.
En effet, à la journée de lutte pour les droits des salarié·es vient s’ajouter la lutte contre le bellicisme de notre gouvernement.
Non seulement, le gouvernement illégitime mène une guerre sociale contre la population et les salarié·es, mais en plus il veut mettre en œuvre une économie de guerre militaire sur ordres des Etats-Unis pour financer ses guerres impériales contre la Russie et peut-être bientôt la Chine.
Cela a été très bien expliqué et assumé par les Etats-Unis, ils veulent que les pays adhérents de l’OTAN participent désormais à hauteur de 5% de leur PIB à l’effort de guerre. Auparavant c’était 2% du PIB, ce qui était déjà trop…
Cette « économie de guerre » est sensé créée une union nationale derrière Macron et son gouvernement afin que ces dernier saccagent légitimement nos services publics et notre Sécurité sociale à coup d’économies budgétaires. Ce sont entre 40 et 50 milliards d’euros de coupes qui sont prévues, à ajouter aux dizaines de milliards déjà supprimés !
Les écoles, collèges, lycées, universités, hôpitaux publics, services publics sont dans des états critiques.
En même temps, ce sont records de dividendes, de profits, de rachats d’actions et d’enrichissements qui donnent le tournis !
Nous l’observons très bien à l’échelle d’Orange : votre travail en filiale permet l’obtention de bons résultats financiers, générant profits, dividendes et récompenses et méga-salaires pour les dirigeants, pendant que les salarié·es qui ont réellement produit la richesse ne récupèrent que des miettes !
Le 1er mai sera certainement le début d’un processus de lutte pour la réappropriation de notre droit à vivre en paix et à disposer de services publics convenablement financés pour l’amélioration de notre vie quotidienne et de celle de nos enfants.
Le 1er mai soyons nombreuses et nombreux à manifester :
Contre financement des guerres impérialistes.
Pour une retraite à 60 ans avec 37.5 annuités.
Pour des augmentations des pensions et salaires qui couvrent, à minima, l’inflation.
Pour le financement de notre Sécurité sociale et des services publics.
Lors de notre visite du site Enovacom à Vitry-le-François, le 19 mars 2025, nous avons constaté des conditions de travail particulièrement préoccupantes, voire totalement incompatibles avec les exigences de sécurité et d’hygiène en vigueur chez Orange. Enovacom hérite de la situation laissée par Nehs Digital.
Interpellée sur ces constats, la direction avance aujourd’hui que le manque de locaux tertiaires disponibles dans la région ralentirait fortement toute perspective de déménagement. Elle ajoute que la proposition de relocalisation faite par la communauté de communes aurait été rejetée par le conseil municipal.
Concernant les vieilles moquettes sur les murs, la réalisation d'un nettoyage approfondi des espaces a été demandé au bailleur.
Nous le réaffirmons avec force : la pénurie de bâtiments disponibles ou des blocages administratifs locaux ne peuvent justifier que cette situation perdure. L’employeur a l’obligation de garantir un cadre de travail sain, sûr et digne.
- Des locaux vétustes, bruyants et insalubres ne peuvent être une fatalité ;
- L’entretien régulier et la rénovation des espaces de travail sont des obligations, non des options ;
- Les décisions de gestion immobilière passées ou présentes ne doivent jamais compromettre la santé des salarié·es.
Nous serons très attentifs aux actions qui seront mise en œuvre par la direction, qu’il s’agisse d’une rénovation sérieuse des locaux actuels ou d’un projet de relocalisation rapide.
Aucun salarié ne devrait avoir à choisir entre son poste et sa santé.
En début de mois, nous avons saisi la direction concernant la situation des salariés rattachés au site Mutualité à Grenoble.
Ce site accueille environ 40 salariés, mais ne propose que 15 postes de travail en open space, soit un taux de flex office de 0,37 ! Ce ratio est nettement inférieur à celui imposé par Orange aux salariés d’OBS SA, qui est de 0,6 minimum.
Nous avons demandé à la direction d’aligner les conditions de travail de ces collègues sur celles en vigueur ailleurs dans l’entreprise. Lors du CSEE du 15 avril 2025, la direction a confirmé qu’une réflexion était en cours.
Nous avons également interpellé la direction sur un autre sujet : les deux boissons chaudes gratuites par jour, comme cela se pratique sur les autres sites OBS SA. La réponse reçue précise que cette politique ne s’applique actuellement qu’aux sites gérés directement par OBS SA, ce qui n’est pas le cas de Grenoble Mutualité (rattaché à Orange). Ce qui est inexact puisque sur un site comme Orange Sophia, géré par Orange, les machines permettent les deux boissons gratuites pour les salariés OBS SA. La direction a indiqué qu’une deuxième phase de déploiement est en cours pour les sites non géré par Orange. La direction nous informe que le site de Grenoble Mutualité est prévu parmi les prochains concernés, sous réserve d’études techniques et économiques en cours.
Nous restons attentifs et vous tiendrons informés quant aux actions de la direction pour faire cesser cette différence de traitement entre salariés selon leur site de rattachement.
L’instauration du flex-office ou « espace dynamique » met en lumière une inégalité criante : les salariés qui ne souhaitent pas ou qui n’ont pas d’avenant télétravail sont désavantagés. Conçue pour une rotation des espaces de travail, cette organisation ne tient pas compte des contraintes de ceux qui doivent ou souhaitent être présents quotidiennement.
Un quotidien difficile pour les salariés sur site
Les salariés qui viennent sur site rencontrent plusieurs difficultés :
· Manque de postes disponibles : Trouver une place devient une source de stress et d’inconfort ;
· Absence de repères : L’impossibilité d’avoir un espace attitré nuit à l’efficacité et au bien-être ;
· Isolement professionnel : Avec des collègues en télétravail, les échanges se raréfient et la collaboration s’affaiblit.
Un télétravail rigide et inéquitable
Lorsque le taux de flex-office est faible, le télétravail devient une obligation, contrairement à ce que prévoit le cadre légal, et les salariés en télétravail doivent souvent respecter des jours fixes ou des quotas stricts. Cette rigidité les empêche d’adapter leur emploi du temps à leurs contraintes personnelles, accentuant les déséquilibres entre ceux bénéficiant d’une véritable flexibilité et ceux subissant une organisation figée.
Pour un flex-office moins stressant il faudrait :
1. L’attribution d’un poste fixe aux salariés sans télétravail pour garantir des conditions de travail dignes ;
2. Un plus grand taux de flex sur les sites en tension.
Le flex-office ne doit pas être synonyme d’injustice e t de dégradation de la santé des salariés !
Problème avec le flex ? Partagez-nous vos témoignages et mobilisons-nous pour de bonnes conditions de travail.