A cause des lois faisant baisser les remboursements de la Sécurité Sociale, le prix des « assurances santé » ne cessent d’augmenter.
En même temps, le gouvernement refuse de supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales, ou de relever le niveau de cotisations sociales, par conséquent ce sont les cotisations des « complémentaires santé » qui augmentent !
Le modèle économique est simple : baisser les recettes de la Sécurité Sociale pour augmenter celles des assurances privées…
Le dindon de la farce ? Les salarié·e·s !
Lire la suite : Complémentaire Santé : seconde réunion, la planche s’huile un peu plus …
Depuis le covid, la transformation numérique s’est accélérée, le travail hybride s’est installé de manière pérenne en mélangeant télétravail et travail sur site.
Le plus souvent mis en place au bon vouloir de l’employeur et dans un relatif silence du code du travail sur ses impacts, le travail hybride percute de plein fouet :
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Un état des lieux est indispensable pour connaître les conditions de travail des salarié·es en travail hybride pour étayer nos revendications et obtenir de nouveaux droits. D’où l’enquête établie à l’initiative de l’UGICT-CGT avec l’aide de Secafi, Malakoff Humanis et de l’Observatoire du télétravail, enquête à laquelle la CGT OBS entend contribuer.
L’enquête anonyme a pour objectif d’établir des données quantitatives et qualitatives sur le télétravail, soyez nombreux à y répondre, le lien ICI !
La direction est au courant des disparités depuis des années. Nous l’avons interpellé SA lors du CSE OBS SA du 17 octobre 2023.
La réponse est que des actions seront entreprises pour résorber les différences de traitement au cours du 1er trimestre 2024 !
Nous avons suggéré la solution transitoire d’autoriser l’achat d’une machine à café et/ou du café/thé, comme c’est le cas sur l’agence de Villeneuve d’Ascq. Aucune réponse, ni décision n’a été prise en séance sur le sujet.
D’ici là, les salariés concernés continueront d’être lésés par rapport à leurs collègues d’autres sites…
Ensemble on ne lâche rien ! Pour le maintien de votre niveau de vie !
La direction nous a présenté le 10 octobre dernier le bilan 2022 de mise en œuvre de l’accord triennal en faveur du handicap. Si le taux d’emploi progresse globalement sur les 3 dernières années, il cache des disparités importantes entre les filiales et une tendance à la baisse inquiétante pour deux d’entre elles. Côté recrutement, le bilan est plus que décevant au regard des efforts consentis (participation aux salons, partenariats, formations des acteurs du recrutement, bourses d’études). Côté insertion et maintien dans l’emploi, les chiffres révèlent un manque criant de ressources pour traiter les besoins et atteindre les objectifs de l’accord. Nous avions demandé un renforcement significatif des effectifs de la mission handicap, dont nous saluons cependant l’implication forte, mais cet appel n’a pas été entendu. Nous en constatons aujourd’hui les effets, avec pour conséquence, la mise en danger de la santé des salariés qui s’épuisent. |
En CSE OBS SA, le 17 octobre dernier, la direction nous a présenté un nouveau projet de réorganisation de l’ADV, pour regrouper plusieurs équipes sous un management unique.
Parmi les premières questions des élus CGT OBS, nous avons demandé la présentation de l’évaluation du besoin en matière de charge de travail. La question a manifestement dérangé la direction, qui affirme avoir fait le travail mais ne juge pas utile de nous le présenter. Nous déplorons cette réponse que ne semble déranger que nous.
Pourtant c’est bien le point de départ qui doit guider la définition d’une nouvelle organisation du travail.
Dans la pratique, nous constatons depuis de nombreuses années, dans le cadre des enquêtes des droits d’alertes que nous déclenchons sur les équipes ADV notamment, que c’est là que le bas blesse. Pas d’évaluation de la charge de travail => dimensionnement insuffisant des équipes => remplacement tardif ou inexistant des départs => épuisement des équipes => turn-over chronique => souffrance au travail => santé des salariés en danger.
Nous avons prévenu la direction, si la charge de travail n’est pas sérieusement évaluée dans le cadre de ce projet de réorganisation, les salariés en souffriront.
Si la direction n’est pas capable de prévenir cette souffrance des salariés, nous serons là pour les aider à en sortir, mais préfèrerions que la direction nous écoute quand on alerte en amont.