Futur accord d’astreintes : c’est pas gagné ! La direction de NRS a fait une première proposition concernant un accord sur les astreintes qui s’appliquera à tous les salarié•e•s des filiales de l’UES NRS. Concernant les compensations financières, les primes forfaitaires d’astreintes proposées par la direction sont les suivantes :  Période d'astreinte 	Prime d'astreinte (en euros brut) jour de semaine (à l'unité)  lun-mar-mer-jeu-ven 18h00-9h00	35 samedi  sam. 9h - dim. 9h	80 dimanche  dim. 9h - lun. 9h	95 semaine complète  lun. 18h00 - ven. 9h00 (4 nuits)  	140 week end complet  ven. 18h00 - lun. 9h00	200 jours fériés et 1er mai  veille du JF 18h00 au lendemain du JF 9h00	208  Par rapport à la décision unilatérale d’OAB de 2015 en cours actuellement, les primes du samedi et du dimanche sont abaissées de 5€. Globalement la proposition est bien en deçà de l’accord qui existait chez MBS avec son avenant de 2013 (129€ pour samedi ou dimanche, 200€ la semaine) ! En outre, la direction veut supprimer toutes les primes dérogatoires jusque-là appliquées (prime de non-respect du délai de prévenance, prime de déclenchement…). La CGT NRS a demandé pour sa part de partir à minima de l’existant chez MBS pour que personne ne soit perdant, et demande que les montants soient basés sur un pourcentage du minimum garantit afin que les montants des primes évoluent annuellement avec le SMIC. A ce jour, nos propositions ne sont pas entendues. Prochaine réunion le 30 juin.  « Ordonnances du roi Macron » Dans la continuité des gouvernements précédents, le nouveau président entend avoir recours aux ordonnances pour modifier en profondeur le Code du travail. Privant ainsi les citoyens d’un débat à l’assemblée, cette façon de procéder constituerait un nouveau déni de démocratie, tout comme l’a été l’usage du 49-3 pour faire passer en force les lois Macron et El Khomri. Nous tenons à alerter les salariés de NRS et filiales qu’ils ne seront pas à l’abri des modifications qui seront faites et qui sont demandées avec insistance par les « grands » patrons. Notamment l’inversion de la hiérarchie des normes. Pour négocier dans chaque entreprise tout ce qui régit le droit du travail, cela présupposerait un rapport de force du côté des salariés suffisant pour que le chantage à l’emploi soit inopérant et que se tiennent de vraies négociations. Et ceci dans toutes les entreprises. Or, nous en sommes très loin et cela conduirait à des distorsions du Droit, en fonction de l’entreprise.  D’où la nécessité d’avoir des droits et des protections importants définis au plus haut niveau et qui concerne l’ensemble des travailleurs quelle que soit leur entreprise, donc défini dans le Code du travail. Ce sont ces droits et ces protections que propose de faire disparaitre le gouvernement (aidé en cela par la CFDT qui propose de renommer le Code du travail en « Code de l’activité » – porte ouverte à sa disparition pure et simple !). Dans toute la France auront lieu des actions, mobilisations et appels à la grève de la CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES et UNEF. Aussi nous vous encourageons à répondre nombreux à ces appels afin de montrer que dans notre profession, nous nous sentons concernés et que ne voulons pas de ces régressions à venir. Pas de Code du travail sur ordonnance ! Abrogation lois El Khomri/Macron/Rebsamen Mobilisons-nous contre les reculs sociaux   NAO 2017 – « In Cacahuètes They Trust »  •	OAB - Orange Healthcare – NRS holding Mise à part la CFDT (qui n’a pas la capacité de signer seule un accord), aucun syndicat n’a souhaité signer l’accord NAO 2017 qui proposait une nouvelle fois des cacahuètes. La direction a donc présenté un PV de désaccord que nous avons signé en signifiant que la négociation avait été déloyale du fait de la non-fourniture des données financières que nous avions demandées préalablement, que nos revendications n’ont même pas été négociées et que la proposition de la direction était très insuffisante.  A noter : augmentation des dividendes des actionnaires d’Orange +8,5%, 11 M€ de dividendes remontés à NRS (ensemble filiales), 500 k€ d’intérêts payés à Orange par NRS en 2016, 2,8 M€ de crédit d’impôt recherche pour OAB et presque autant de CICE. Et pour les salariés une enveloppe de 1 M€ … Remarquons aussi dans les bilans sociaux que les 10 rémunérations les plus élevées d’OAB ont progressé de +7,8% en 2016, après une progression de +8,8 % en 2015 et de +15,1% en 2014 soit +32% en trois ans, ça roule pour eux !  •	OCWs Malgré un fort turnover et de bons résultats, la direction ne redistribue que des miettes et de nouveau, les non-cadres et les nouveaux embauchés en font les frais. Les critères d’éligibilité (embauché avant janvier 2016) et le refus d’une mesure collective aboutissent cette année encore à des augmentations à la tête du client (voir ci-dessous). La CGT NRS a été la seule OS à ne pas signer l’accord NAO 2017.  •	OCD Malgré un engagement de mise en paiement par la direction sur la paie de mai et de la fin des « négociations » OCD début mai, la direction recule à fin-juillet le paiement des NAO. Faire de la trésorerie sur le dos des salariés ça n’a pas de prix. Pour rappel, moins de 450 salariés OCD sont éligibles à l’enveloppe d’environ 650 000€. Soit une augmentation moyenne de 1400€ par salarié éligible, voire plus de 1900€ si la direction n’augmente que 75% des salariés éligibles (comme en 2016).  •	OCEAN Les « négociations » sur OCEAN ont pris fin jeudi 15 juin. Le budget des augmentations individuelles est de 2,1% de la masse des salaires fixes. Les grands principes d'augmentation sont ceux fixés sur l’UES NRS : •	450 € bruts pour les cadres •	300 € bruts pour les non cadres La CFDT et la CFE signeront l'accord qui mettra en place les parts variables. Alors que l’immense majorité des salarié•e•s interrogés sont contre ! La CGT NRS ne signera donc pas cet accord jugé rétrograde car la part variable est une source de chantage supplémentaire sur les salarié•e•s. A savoir, 20% du variable sera sur objectif collectif (demande CFDT). C’est-à-dire que même en atteignant 100% des objectifs individuels le salarié n’est pas sûr d’avoir 100% de son variable. Salariés éligibles au variable : présents dans l'entreprise du 04/01/2016 au 01/01/2017 et toujours présent à la date du paiement « septembre 2017 ». Concernant le processus de formalisation de l'entrée du dispositif variable : les salarié•e•s seront « invités » à signer un avenant à leur contrat de travail. Si refus de signer : pas de part variable. 	La CGT NRS préconise de ne pas signer l’avenant.  NAO : Les augmentations à la tête du client, c'est illégal ! Si l’employeur a le droit de ne pas vous augmenter, il ne peut pas faire n’importe quoi. Les critères de « forte sélectivité » et de « performance » doivent être basés sur des critères objectifs, pertinents et vérifiables d'évaluation en relation avec votre travail.  Une jurisprudence de mai 2015 est venue rappeler la nécessité d’appliquer le principe d'égalité de traitement appliqué aux augmentations individuelles et le principe « à travail égal, salaire égal ». Ce qui veut dire que tout salarié non-augmenté sans raison objective et pertinente en relation avec son travail, subit une discrimination, qui est un délit passible de sanctions civiles et pénales.  Heures sup’ : comment se les faire payer En début d’année, la direction a passé de façon illicite les « cadres autonomes » au forfait-jour en « cadres intégrés » assujettis aux 37h/semaine. Si cette manœuvre a libéré la direction de faire les multiples entretiens annuels d’évaluation de la charge au travail d’un grand nombre de salariés, pour autant, la direction ne semble pas encline à payer les heures supplémentaires effectuées par les « cadres intégrés » nouveaux ou anciens. Force est de constater qu’en général, les salariés ne demandent pas le paiement de leurs heures supplémentaires pensant qu’ils n’y ont pas droit car leur manager ne leur a pas explicitement demandé de les faire (ou pire, parce qu’ils pensent qu’un « cadre » est corvéable à merci…). Si le Code du travail prévoit qu’il faut une demande explicite du manager, la jurisprudence dispose que si les salariés consignent leurs heures supplémentaires dans un fichier/carnet et qu’ils ont des éléments pour montrer qu’ils ont effectué un travail pour le compte de l’employeur, les heures doivent leur être payées.  En effet, c’est à l’employeur de démontrer que les salarié.e.s ne travaillaient pas.  Pour faire valoir vos droits : à vos carnets et contactez-nous !  Une nouvelle politique voyage drastique à NRS La direction d’OBS et de NRS a décidé d’appliquer une nouvelle politique voyage avec tout le tact que nous lui connaissons, c’est à dire « à la hache » ! Avec un discours culpabilisant, les salariés sont accusés d’être la cause d’une augmentation des dépenses : « de 5 % entre 2014 et 2016 chez OBS, et de 24 % pour ce qui concerne les voyages intra France et vers la France. » D’où sortent ces chiffres ? Pour l’instant nous n’en savons rien puisque le CCE, les CE et les CHSCT n’ont pas été consultés préalablement à l’application de ces nouvelles règles ! Dans la communication officielle d’Orange, le mot « humain » est souvent utilisé, mais sur le terrain la direction demande aux salarié•e•s d’éviter de se rencontrer… ou alors à moindre coût, en se déplaçant dans des conditions médiocres, alors que dans le Groupe Orange les autres salariés ne sont pas impactés. C’est encore sur le dos des mêmes que se font les économies. A titre d’exemple, il faudrait désormais prévoir son déplacement 9 jours à l’avance, prendre des billets non modifiables et voyager systématiquement en low-cost. De quoi décourager le salarié-voyageur ! Nous avons demandé à mettre le point au prochain CHSCT OAB pour y voir plus clair, à suivre …  Elections de vos représentants du personnel : octobre 2017 Nous vous invitons d’ores et déjà à réfléchir à candidater pour représenter vos collègues dans les instances représentatives du personnel : délégué du personnel (DP), comité d’entreprise (CE) et CHSCT. Et aussi renforcer la CGT NRS, car 2018 s’annonce comme une année de réorganisations de NRS sans parler des régressions sociales promues par le gouvernement…  Ces élections sont très importantes, elles vont conditionner le « poids » des syndicats dans l’entreprise. Ce poids est évalué par votre vote au 1er tour du vote CE. Pour pouvoir être efficace et peser dans les réunions de négociations, il faut avoir plus de 50% des votes. Si vous en avez assez des régressions sociales : politique de rémunération insuffisante, accord d’astreintes moins disant, suppression des voitures de fonction, passage forcé des cadres autonomes en cadres intégrés,… Alors pensez-y lors du 1er tour du vote CE ! Donnez une représentativité encore plus forte à la CGT NRS, qui seule défend vraiment vos droits et vos intérêts. Si vous êtes intéressés à être candidat•e ou si vous souhaitez plus d’informations contactez-nous

We use cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (cookies traceurs). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.