Sondage Télétravail : analyse de vos réponses

En mars, nous vous avons sollicité pour répondre à un sondage sur vos conditions d’accès et d’exercice du télétravail. Ce sondage intervenait suite à la période de grèves de décembre et janvier et avant la période actuelle de confinement.

Près de 1 600 salariés de l’UES OBS y ont participé, soit globalement 20% de l’effectif total, nous vous en remercions. Nous notons une mobilisation au-dessus de cette moyenne dans les directions Néoclès, FTSP, ex-OAB, OCD et Océan, et en dessous dans les autres directions. La représentation géographique est globalement respectée malgré une certaine sur représentativité de l’Ile-de-France et de la région Ouest (70% des réponses). L’équilibre des métiers est également représentatif avec un peu plus de 70% des répondants sur des métiers de production.

L’accès au télétravail n’apparait pas problématique pour environ 90% des salariés répondants. Parmi ceux rencontrant des difficultés d’accès au télétravail, nous notons une surreprésentation des salariés d’Océan. Logiquement, au plan géographique, nous retrouvons les sites de Clichy et Aix. Le site de Blagnac est également surreprésenté concernant les difficultés d’accès aussi bien pour OCD qu’OBS.



Plus de 8 salariés sur 10 ayant expérimenté le télétravail souhaitaient le poursuivre.

En matière de connaissance des règles existantes dans l’entreprise, il apparait que 45% des salariés répondant connaissent l’accord en vigueur, ce qui nous parait insuffisant. Les salariés d’OCfB et de NRS (aujourd’hui DFTSP) sont les plus au alors que les salariés d’OCD et d’Océan semblent les moins informés.

En toute logique, on retrouve les salariés d’OCD et d’Océan parmi ceux qui signent le moins d’avenants à leur contrat de travail, alors que les salariés de NRS, OCfB et Néoclès sont au-dessus de la moyenne. Mais globalement, seulement entre 35% des salariés de l’UES exercent le télétravail de manière contractuelle.

Concernant les difficultés remontées il y a la problématique de l’équipement inadapté, notamment chez OCEAN avec l’absence de PC portable. Mais parfois aussi un problème d’adaptation du poste de travail au domicile : sous-équipement (double voire triple écrans, imprimante/scanner), ou absence d’équipement ergonomique nécessaire à certains salariés. Egalement, dans une moindre mesure des problème d’accès réseau ou le fait de rester des heures au téléphone, ce qui est épuisant nerveusement.

Nous retrouvons aussi comme difficultés le refus du client (y compris chez Orange SA !), pour les collègues en régie, ou le refus managérial d’octroyer 3 jours, pourtant prévu par l’accord télétravail.

En synthèse, le télétravail semblait, avant le confinement, une modalité de travail plutôt bien déployée sur l’ensemble du périmètre de l’UES, à l’exception d’Océan ou l’accès reste à démocratiser et sur certains profils chez OCD.

Mais globalement, il apparait que les règles applicables sont peu connues et la pratique pas suffisamment contractualisée.

Le contexte actuel de la crise sanitaire va surement modifier la perception du télétravail qu’en ont les salariés, en le vivant à temps plein, cette fois de manière encadrée par la loi. Nous reviendrons prochainement vers vous pour recueillir votre vécu dans ce contexte.

 

OBS SA - Déménagement Bordeaux

Le déménagement de l’agence de Bordeaux Bacalan vers le site d’Orange à Eysines concerne environ 100 personnes.

Outre les questions classiques inhérentes à un déménagement, celui-ci génère beaucoup d’inquiétudes auprès des collègues.

En effet, le site de Bacalan, est situé en bordure de Garonne, à proximité du centre-ville et très bien desservi par les transports en commun.

Celui d’Eysines, bien que situé à proximité de l’autoroute, est très excentré, mal desservi par les transports en commun et a pour voisines des usines classée Seveso seuil haut...

Pour pallier les défauts de localisation, une concertation s’est tenue entre la direction et les organisations syndicale en novembre 2019, afin de discuter de contreparties pour les salariés bordelais.

Suite à cette concertation, les manageurs ont interrogé les salariés sur les aggravations qu’ils rencontreraient après le déménagement.

Nous sommes toujours en attente des résultats de cette « enquête managériale » promis par la direction et, à notre connaissance, l’ensemble des salariés n’a pas été interrogé.

Idem pour l’enquête menée par le cabinet Kardham assurant la maîtrise d’ouvrage, qui a travaillé avec 14 « ambassadeurs » représentant les différentes équipes.

Lors du CSEE d’avril, la direction nous a dit qu’elle reviendrait vers nous avec les informations manquantes, mais quand ?

 

Concernant l’aménagement, celui-ci sera en mode open space alors que des études récentes démontrent la nocivité de ce mode d’aménagement sur la productivité et la socialisation.

Sans parler de la propagation des microbes et virus.

Qu’importe les études scientifiques, la direction s’obstine.

Il faut dire que le principal moteur de ce déménagement est économique, loyer moins cher à Eysines. Cependant le choix de l’open space qui semble cohérent avec cette logique économique, pourra s’avérer contre-productif. Mais qu’importe, les décideurs ne seront plus là.

Concernant le planning, vous vous doutez qu’avec la crise Covid-19 il y aura du retard. A date, pas encore de confirmation, mais il est probable que le déménagement soit retardé de 2 mois.

Si vous avez des questions, des remarques concernant ce déménagement, remontez-les-nous.

 

OBS SA – Covid-19

La direction considère avoir mis à jour le document unique d’évaluation des risques (DUER) concernant les mesures de confinement qu’elle considère quasiment comme du passé maintenant, alors que nous sommes toujours confinés.

La mise à jour du DUER est une obligation légale pour l’employeur. Le DUER doit comprendre un inventaire des risques identifiés dans chaque Unité de Travail. Il représente le point de départ de la démarche de prévention et sert de base pour définir un plan d’action.

La direction n’envisage pas d’aller plus loin pour se consacrer aux mesures de déconfinement, et reporte la responsabilité sur les élus du CSE pour qu’ils fassent des préconisations s’ils considèrent le document incomplet.

Or, les risques professionnels associés aux Unités de Travail décrites dans le DUER ne sont ni identifiés, ni évalués et aucun plan d’action de prévention associé n’est défini, ni diffusé.

Il découle de ce laisser-aller qu’une réunion d’équipe a été planifiée la semaine dernière en dehors des horaires habituels de travail (6h du matin !), que le site OCEAN d’Aix-en-Provence a réouvert pour permettre la reprise de l’activité d’expédition, sans que le CSE n’en soit informé !

Ces éléments nous inquiètent quant à la sécurité et la santé des salariés lors de la reprise post-confinement.

Si les conditions de sécurité ne sont pas réunies, la reprise du travail sur site n’est pas possible.

Les salariés ne doivent pas subir un risque supplémentaire à venir travailler.

Nous continuons à alerter la direction et comptons sur son sens des responsabilités pour changer d’attitude.

A noter, dans la profession, un appel à la grève a d'ores et déjà été lancé afin de prévenir les situations où les salariés n'auraient pas d'autre choix pour se mettre en sécurité que de se mettre en grève :

Pas de protection ? Pas de reprise !

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