Réorganisation Digital Technology
Nos élus ont alerté la direction lors du CSE OBS SA de mai sur la situation salariés de Digital Technology (ex-CTIO) qui subissent une réorganisation de plus, sans savoir ce qu’ils vont devenir, 2 mois après son lancement.
Pourtant les effets toxiques s’en font déjà sentir depuis plusieurs mois déjà avec 1 manager en arrêt par suite d’un burn-out, et un autre risquant le même sort.
Nous avons demandé plus d’information et d’implication des salariés dans les décisions qui les concernent, et un point de situation au CSE OBS SA de juin.
MyDesk
Toujours en CSE OBS SA de mai, nos élus ont alerté la direction sur les effets délétères de la mise en œuvre de MyDesk, l’externalisation de la bureautique chez Atos :
Un support qui s’avère souvent incapable de qualifier et de traiter les problèmes des utilisateurs, les laissant démunis voire en difficulté dans leur travail.
Des collègues qui ont dû laisser leur travail, leur bureau, et qui se trouvent maintenant SBF (Sans Bureau Fixe) ballotés dans une organisation qui ne sait plus leur donner de perspectives professionnelles.
Nous avons demandé un point de situation au CSE OBS SA de juin pour comprendre la situation, et une attention particulière pour nos collègues de la DSI, aujourd’hui Digital Technology.
Déménagement du site d’Epinal : ce n’est pas la joie …
Depuis plusieurs années, le site d’Épinal subit une réduction progressive de ses effectifs, et les conditions du site ne cessent de se dégrader. Pourtant, un groupe d’irréductibles déterminés continue d’y travailler de manière exemplaire, malgré les obstacles, et persévère dans l’accomplissement de ses tâches avec rigueur et professionnalisme.
Ces salariés contribuent de manière significative à la qualité des projets de l’entreprise ainsi qu’au soutien indispensable dans l’ensemble de ses secteurs d’activité ! C’est un bassin d’emploi qui se caractérise par une faible dynamique économique, mais qui n’en demeure pas moins doté de talents.
Lors de la réunion du CSEE, le projet de déménagement du site en question a été présenté aux élus. Les salariés concernés ont exprimé leur étonnement face à la découverte du traitement de piètre qualité qui leur était réservé.
En effet, dans le cadre de l’intégration au sein d’un bâtiment Orange, l’espace disponible est restreint au minimum. La politique sur le flex ne permettra pas d’accueillir tous les salariés en même temps sur site ! La question se pose alors de savoir quelle démarche adopter. Ainsi, comme espace de vie, si la commune met à disposition des salariés des infrastructures comme les pédalos pour leurs pauses, quelles sont les propositions de la direction en dehors de cet aménagement déjà existant et public ?
Il apparaît que l’entreprise ne propose des places de stationnement que pour environ 10 % de ses salariés — on comprendra donc que pour en bénéficier, il faudra arriver tôt. Elle propose de remplacer le distributeur de boissons chaudes professionnel par un appareil de type Senseo, alors que l’économie annoncée est de plus de six chiffres par an. Et bien évidemment, aucune projection n’est faite en cas d’augmentation du nombre de ses effectifs…
Ces éléments, qui peuvent paraître anodins, témoignent d’une gestion du déménagement qui peut être qualifiée de « seconde zone ». Cette perception, que l’on peut considérer comme légitime, est partagée par l’ensemble des salariés du site. Un élu rapportait sur ce dossier : « C’est le pire dossier de déménagement qu’il m’ait été donné de voir. »
Il est évident que les salariés exigeaient, a minima, une machine à café à usage professionnel… 😉
Blague à part, au-delà de cette proposition « farfelue », les salariés exigent le droit à un traitement de qualité.
La CGT OBS se positionne en faveur d’une égalité de traitement à l’égard des salariés concernés par les réaménagements des divers sites, et demande qu’ils soient traités avec équité, quelle que soit leur implantation géographique.
Cela vise à garantir que les salariés ne soient pas contraints, à terme, de se déplacer sur des distances considérables, vers des sites éloignés comme Nancy ou Belfort dans notre exemple, mais surtout qu’un respect leur soit offert, en leur proposant non seulement un espace de travail à la hauteur de leur effectif, mais aussi doté de matériel de qualité, adapté à une utilisation quotidienne et professionnelle, qui leur permettra de s’épanouir en menant leurs missions… et en y trouvant un sens !
Création d’un pôle « Sécurité Défense » : nous attendons la suite
Lors d'un CSEE extraordinaire, la direction a annoncé la création d'un pôle « Sécurité Défense ». Bien que cette initiative soit pertinente dans un contexte où la souveraineté nationale et les enjeux liés à la cybersécurité sont au cœur des discussions gouvernementales, il est essentiel que les salariés, qui sont impliqués dans cette création, reçoivent un accompagnement adéquat mais aussi ceux qui préfèreraient rester au sein de la filiale OBS SA.
La création de ce pôle, sous l'égide d'Orange SA, inclut des employés issus non seulement d'Orange SA, mais également d'OBS SA. Dans le cadre cette réorganisation, dans l’immédiat, un certain nombre de salariés, pour l'essentiel une équipe de support transverse OBS SA, se trouvent dans une situation précaire. En effet, son équipe de suppléance, dont l'avenir est bousculé, voit ses missions supprimées, ce qui entraîne des répercussions sur les salariés concernés. Que faire une fois les missions terminées ?
Il est impératif qu'il leur soit proposé de nouvelles missions sans pour autant voir leur niveau de vie se détériorer. À ce stade, la copie ne répond pas aux attentes. Selon nos estimations, la rémunération nette des salariés concernés subit une baisse d'environ 30 %. Cette situation est inacceptable pour la CGT OBS, qui a formulé des propositions à la direction visant à maintenir le salaire des travailleurs à minima équivalent !
Dans le cadre de cette réorganisation, un transfert de l'ensemble des effectifs OBS SA vers Orange SA est envisagé (une trentaine de salariés).
Néanmoins, la direction privilégie une approche individualisée par rapport à une démarche collective.
L’instance CSEE dénonce la mobilité sur la base de volontariat qui s’apparente à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Ce plan offrirait des garantis aux salariés concernés.
Cela permettra d’avoir un cadre juste et équitable pour l’ensemble des salariés concernés et qui seront concernés par ce type de réorganisation à l’avenir.
Rumeur autours d’un déménagement des sites de la plaque bordelaise
Des bruits de couloirs annonçaient un déménagement du site d’Eysines, mais également du site de Pessac et du nouveau site de château d’eau prochainement.
Interrogée en marge du CSEE de mai qui se tenait à Lille, la directrice du programme immobilier groupe, nous rassurait. En effet si des projets de travaux peuvent voir le jour pour rénover ou embellir le site de Pessac les Graves, aucun projet de déménagement des sites de la plaque bordelaise, en tous les cas aucun changement avant 2028.
En effet les baux d’Eysines et de Pessac prendront fin respectivement en 2026 et 2028. Quant au site de château d’eau, dans lequel les équipes OBS SA / Enovacom viennent d’arriver, aucun projet à court et moyen termes.
Nous resterons bien entendu vigilants et à l’écoute des projets qui pourraient voir le jour et impacter la vie des salariés.
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