- OBS SA : la direction invoque une fois de plus un marché difficile pour justifier des résultats financiers encore en décroissance, en particulier sur le périmètre Digital Services, alors que certains de nos concurrents majeurs sont en ligne ou progressent dans leur situation économique. Pourtant, avec 2 réorganisations en 18 mois, sur ce périmètre, la direction affiche toujours l’ambition de se positionner comme un acteur majeur des services digitaux, et refuse de réviser une stratégie de dépendance au marché manifestement mortifère. Sur les autres périmètres, les résultats sont un peu moins catastrophiques bien qu’en dessous des objectifs ou en opposition avec la stratégie. Dans ce contexte, ce sont les salariés qui paient les conséquences en termes de politique salariale et de conditions de travail. De manière incompréhensible, ce sont les activités rentables (Flexible Engine, Océan) dont la direction veut se séparer. Finalement, le DG avait bien raison de nous confier il y a 3 ans qu’OBS SA n’a pas vocation à être profitable, c’est ce qu’on peut vérifier dans les faits.
- OCD : Belle performance par rapport à l’année dernière et par rapport au prévisionnel, tant sur les services que sur le négoce. Les ambitions RSE, comme la fourniture de matériel reconditionné, ne semble pas en revanche dans les préoccupations de la direction.
- Enovacom : un peu en difficulté par rapport aux ambitions de chiffre d’affaire, notamment impacté négativement par des choix stratégiques, mais sauvegarde sa marge et sa profitabilité grâce à quelques éléments exceptionnels. Vigilance donc pour les prochains mois.