Depuis plusieurs années, le site d’Épinal subit une réduction progressive de ses effectifs, et les conditions du site ne cessent de se dégrader. Pourtant, un groupe d’irréductibles déterminés continue d’y travailler de manière exemplaire, malgré les obstacles, et persévère dans l’accomplissement de ses tâches avec rigueur et professionnalisme.

Ces salariés contribuent de manière significative à la qualité des projets de l’entreprise ainsi qu’au soutien indispensable dans l’ensemble de ses secteurs d’activité ! C’est un bassin d’emploi qui se caractérise par une faible dynamique économique, mais qui n’en demeure pas moins doté de talents.

Lors de la réunion du CSEE, le projet de déménagement du site en question a été présenté aux élus. Les salariés concernés ont exprimé leur étonnement face à la découverte du traitement de piètre qualité qui leur était réservé.

En effet, dans le cadre de l’intégration au sein d’un bâtiment Orange, l’espace disponible est restreint au minimum. La politique sur le flex ne permettra pas d’accueillir tous les salariés en même temps sur site ! La question se pose alors de savoir quelle démarche adopter. Ainsi, comme espace de vie, si la commune met à disposition des salariés des infrastructures comme les pédalos pour leurs pauses, quelles sont les propositions de la direction en dehors de cet aménagement déjà existant et public ?

Il apparaît que l’entreprise ne propose des places de stationnement que pour environ 10 % de ses salariés — on comprendra donc que pour en bénéficier, il faudra arriver tôt. Elle propose de remplacer le distributeur de boissons chaudes professionnel par un appareil de type Senseo, alors que l’économie annoncée est de plus de six chiffres par an. Et bien évidemment, aucune projection n’est faite en cas d’augmentation du nombre de ses effectifs…

Ces éléments, qui peuvent paraître anodins, témoignent d’une gestion du déménagement qui peut être qualifiée de « seconde zone ». Cette perception, que l’on peut considérer comme légitime, est partagée par l’ensemble des salariés du site. Un élu rapportait sur ce dossier : « C’est le pire dossier de déménagement qu’il m’ait été donné de voir. »

Il est évident que les salariés exigeaient, a minima, une machine à café à usage professionnel… 😉

Blague à part, au-delà de cette proposition « farfelue », les salariés exigent le droit à un traitement de qualité.

La CGT OBS se positionne en faveur d’une égalité de traitement à l’égard des salariés concernés par les réaménagements des divers sites, et demande qu’ils soient traités avec équité, quelle que soit leur implantation géographique.

Cela vise à garantir que les salariés ne soient pas contraints, à terme, de se déplacer sur des distances considérables, vers des sites éloignés comme Nancy ou Belfort dans notre exemple, mais surtout qu’un respect leur soit offert, en leur proposant non seulement un espace de travail à la hauteur de leur effectif, mais aussi doté de matériel de qualité, adapté à une utilisation quotidienne et professionnelle, qui leur permettra de s’épanouir en menant leurs missions… et en y trouvant un sens !

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