« Le travail est aujourd'hui à l'origine de pathologies spécifiques résultant de ses nouvelles formes d'organisation, qui mécanisent les gestes et considèrent le corps du salarié comme un moyen. Or, le geste de travail agit sur l'ensemble de la structure psychique de la personne car il est lié tant à son passé qu'à son rapport au monde. S'il ne faut pas minimiser la part des facteurs endogènes, c'est-à-dire ceux liés à la personne elle-même, dans la souffrance au travail, il est incontestable que les facteurs exogènes, liés à l'organisation du travail, ont des conséquences très importantes. »

Marie Pezé, psychologue en charge de la consultation « Souffrance et travail » au centre d'accueil et de soins hospitaliers (Cash) de Nanterre. Interrogée par le Sénat en 2010.

 

Les conséquences du mal-être au travail est souvent résumé par l'acronyme "RPS" pour Risque Psycho Social.

Or, ce mal-être a bien son origine dans l'organisation du travail.

Il conviendrait plutôt de parler de Risque Organisationnel plutôt que de RPS qui tendrait à ramener la cause du mal-être à un problème psychologique du salarié.

 

Depuis plusieurs années nous avons eu a suivre plusieurs salariés en souffrance à cause de l'organisation mise en place par l'employeur dans les filiales de l'UES NRS.

Nous avons donc souhaité faire une page spécifique sur le sujet afin de permettre aux salariés souffrants de l'organisation, ou témoins de collègues en souffrance, de connaître les moyens d'action et de nous contacter plus facilement.

 

Une chose importante à connaître c'est que nous ne sommes pas tous égaux devant la souffrance induite par le risque organisationnel. Les seuils de tolérance peuvent fortement varier selon le caractère, le vécu, l'ancienneté ou l'âge, etc.

 

Exemples "communs" de risques organisationnels :

  • un salarié est sollicité quotidiennement sur une période de temps de plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour savoir s'il tiendra les délais/les jalons.

  • des salariés travaillant sur un projet qui pour une raison X ou Y dérive ou risque de dériver, et qui se retrouvent à travailler en "mode commando" ou "urgence" sur une durée de plusieurs semaines.

  • équipe de travail "un peu juste" en nombre de co-équipier, dont la charge de travail n'est pas ajustée en période de congés/maladie ; les personnes en backup se retrouvent alors débordées.

 

Il n'y a pas besoin d'être face à un un cas de "harcèlement ou discrimination sévère" pour être dans une situation de souffrance qui entraine un mal-être au travail.

Il est important de le savoir car des salariés ne nous contactent que tardivement car pour eux, pendant une période plus ou moins longue, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter jusqu'à atteindre le seuil de rupture ...

 

Nos objectifs

 

  • Protéger les salariés en situation de mal-être et faire stopper la cause de la souffrance en utilisant les moyens légaux.

  • Utiliser vos retours terrains pour faire changer l'organisation de notre travail afin que venir travailler ne soit plus une souffance.

 

Nous avons besoin :

  • que vous vous manifestiez avant d'atteindre votre point de rupture qui se concrétise bien souvent par un arrêt maladie (de 1 ou plusieurs jours) ;

  • que vous nous indiquiez des collègues ou équipes en souffrance.

 

Nous vous garantissons l'anonymat

 

C'est ensemble que nous adapterons l'environnement de travail plus adapté à l'humain et pas le contraire.

 

 

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