Le « oui » l’a emporté de justesse avec 53,72% contre 46,28% pour le « non », soit un écart de 169 voix sur 5 369 électeurs inscrits, avec un taux de participation de 42,26%.
Merci aux 1 050 salariés ayant voté « non », il s’en est fallu de peu pour que le « non » s’impose.
Nous déplorons ce résultat qui privera les salariés d’intéressement pendant 3 ans comme expliqué dans nos communications précédentes.
Un certain nombre de salariés ayant voté « oui » l’ont fait sous l’influence de représentants de la CFE-CGC et par certains membres du management en pleine période de scrutin, période dite de trêve électorale !
De nombreux salariés nous ont remonté avoir été contactés par téléphone ou par Skype par des représentants de la CFE-CGC pour les inciter à voter « oui ».
Parmi ces salariés, des manageurs, à qui la CFE-CGC a demandé d’inciter leur équipe à voter « oui ».
La Direction a elle aussi pris part à la manœuvre, à travers le mail d’un membre du Comité de Direction invitant ses lignes managériales à relayer auprès des salariés l’importance du vote pour l’application de l’accord d’intéressement.
Ces agissements sont illégaux car ils contreviennent au protocole mis en place pour la consultation des salariés qui interdit de faire campagne pendant le scrutin ; protocole signé par la direction et la CFE-CGC !
Ces agissements entachent d’irrégularité le scrutin rendant le referendum nul et non avenu et l’accord d’intéressement non-applicable.
L’ensemble des faits remontés ont été consignés dans le PV des élections.
Nous sommes en train d’étudier les voies de recours pour faire cesser cette escroquerie, nous vous tiendrons informés.
Si vous aussi, vous avez été témoins d’incitations à voter « oui » durant le scrutin, de mardi 7 septembre 9h00 à jeudi 9 septembre 14h00, contactez-nous.