Infox sur l’intéressement ?

Breaking News : La Direction Générale d’OCD a annoncé aux salariés, au cours d’un call d’information le 7 janvier dernier, que l’intéressement serait déclenché cette année : « Je sais que je n'ai pas le droit mais je vais l'annoncer quand même : l’intéressement va être déclenché » !

Pour qui, quel montant ?

Si nous considérons qu’informer les salariés est une très bonne chose, nous ne pouvons cautionner ce qui pourrait s'apparenter à de la manipulation.

Sur le sujet précis de l’intéressement, la direction a pris des engagements en signant un accord. Celui-ci prévoit notamment que « la Commission d'Intéressement sera réunie chaque année avant la publication des résultats et avant chaque versement afin de vérifier la mise en œuvre des principes de l'accord sur ce sujet ». Cette mesure permet un temps d’échange avec des représentants du personnel sur la base des résultats financiers pour valider la réalité, le périmètre et le niveau de déclenchement.

 

 Une fois de plus, la direction se révèle incapable de respecter ses propres engagements. Mais pourquoi une telle attitude ?

Nous vous avons informé que le référendum sur l’intéressement, sur lequel vous avez été consultés en septembre dernier était entaché d’irrégularités (non-respect de neutralité de la part de la direction durant la période de vote, poursuite de sa propagande électorale par la CFE-CGC via des moyens irréguliers pendant la période de scrutin).

Sur la base de ces constats, nous avons saisi le Tribunal Judiciaire de Bobigny, qui a convoqué les parties en audience le 7 décembre 2021 et a mis le jugement en délibéré au 11 janvier 2022. Le Tribunal a finalement annoncé le 11 janvier dernier que le délai de délibéré était prorogé au 8 février 2022.

La Direction craindrait-elle que le Tribunal nous donne raison ?

Pourquoi une telle provocation de la direction ?

 

Un centre de services sous très haute tension

Depuis près de 10 ans maintenant, un grand fournisseur d’électricité français a fait le choix d’externaliser certains de ses services informatiques. Et c’est vers OBS qu’il s’est tourné, et plus particulièrement nos filiales, qui ont ouvert et fait croitre un centre de services dédiés, à mesure de l’extension du contrat.

D’une quarantaine de salariés au départ, ce dispositif emploie aujourd’hui plus de 400 salariés et sous-traitants opérant l’infogérance des infrastructures IT, télécoms et sécurité.


 

Les conditions de travail y sont dures, très dures. Depuis de nombreux mois, les salariés nous ont remonté leurs difficultés et leurs souffrances, face à la surcharge de travail, la désorganisation des services, l’exigence voire la brutalité du client qu’ils subissent en première ligne, éventuellement relayée par certains managers.

Après avoir obtenu un échange en CSE OBS SA en décembre 2020, puis constaté que le plan d’actions annoncé en était toujours à l’état de réflexion 8 mois plus tard, nous avons déclenché un Droit d’Alerte en septembre 2021.

Cette procédure, prévue par le Code du travail (article L2312-59), nous a permis d’alerter formellement la direction sur les atteintes aux droits et à la santé des salariés, sous le regard de l’Inspection du travail et de la Médecine du travail qui sont également informées.

Le droit d’alerte est, selon nous, la seule manière efficace de donner la parole aux salariés en souffrance dans un cadre sécurisant (paritaire représentants du personnel/direction) et de permettre l’établissement d’un constat objectif et formel, plaçant la direction face à ses responsabilités. En cas de divergence de constat sur les moyens d’action c’est un juge qui tranchera.

La CGT OBS est la seule Organisation Syndicale dont les élus utilisent cette procédure pour faire reconnaitre les situations de souffrance au travail.

Elle a permis ces dernières années de faire entendre et reconnaitre les souffrances de centaines de nos collègues parmi des services comme la DSPM, le CSP Comptabilité, le CSP Paie, le service ADV d’OCB, les centres de services d’OCD, pour ne citer que les plus récents.

 

Si vous aussi, vous souffrez dans votre service, contactez-nous.

 

Concernant le centre de service actuellement en difficulté, l’enquête est aujourd’hui terminée et la commission d’enquête paritaire travaille à l’analyse des entretiens pour produire un rapport.

Comme à son habitude, la direction anticipe la publication des conclusions de l’enquête en annonçant une réorganisation d’un service, pour lui permettre d’effacer certains constats lors de la restitution de l’enquête ?

Nous vous tiendrons au courant des suites de ce dossier.

 

4 raisons de se mobiliser le 27 janvier pour l’augmentation des salaires

Avec 52 milliards de dividendes distribués en 2021, la rémunération des actionnaires explose, prospérant sur la baisse ou le gel de nos salaires tant chez les donneurs d’ordre que chez leurs sous-traitants.

En mettant en place une indemnité dite « inflation » pour les salaires inférieurs à 2000 euros, l’État vient subventionner et donc cautionner cette stratégie des entreprises tout en maintenant le gel du point d’indice des fonctionnaires : une imposture pré-électorale.

Deux décennies de baisse du salaire des ingés, cadres et techs, cela suffit !

Les travaux de l’INSEE (Insee focus n°230) établissent clairement un effondrement du salaire annuel net moyen des cadres qui, en 2018, n’avait pas retrouvé en euros constants (c’est-à-dire en pouvoir d’achat) son niveau de 2001. Quant aux professions intermédiaires leur salaire a stagné sur toute la période.

En 2020, dans le secteur privé, la pandémie s’est traduite par un effondrement du salaire moyen qui a reculé de 4,6 % !

La suite ici : appel à la grève du 27 janvier 2022

Lieu de rassemblement à côté de chez vous : https://mobilisations-en-france.cgt.fr/

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