Breaking News : Arrivés à la dixième séance de négociation, Orange met cartes sur table.
L’entreprise a mis tout le budget disponible pour les salariés dans les NAO et n’a plus d’argent pour la revalorisation de l’indemnité de télétravail !
La direction nous a informé en séance du 26 avril qu’elle n’a pas reçu mandat pour revaloriser la « prime » télétravail définie en 2017, faisant fi des contraintes réelles du télétravail, du report de charges qu’il représente pour les salariés, des enseignements d’un télétravail massif durant 2 ans, et des conditions parfois difficiles dans lesquelles certains salariés l’ont exercé !
La CGT considère d’ailleurs qu’il ne s’agit pas d’une prime, mais d’une indemnisation des frais engendrés par le télétravail. Ce sont des frais professionnels dont la loi impose le remboursement. L’attitude de la direction est donc à nos yeux un pied-de-nez à l’encontre des salariés télétravailleurs, d’autant que la NAO est un accord annuel alors que le télétravail est à durée indéterminée ! L’inscription de ce montant ridicule, dans le texte d’accord télétravail, laisserait le loisir à la direction de ne jamais revenir sur cette somme. |
|
Rappelons également que les NAO sont un échec complet pour l’entreprise :
- Pas de prise en compte des impacts réels de l’inflation
- Rejet des demandes de mesures collectives demandées par toutes les Organisations Syndicales
- Revendications de revalorisation des indemnités de télétravail renvoyées à la négociation Télétravail
N’oublions pas non plus que la direction vient d'annoncer à tous les salariés qu'ils ne bénéficient plus des 30% du kiosque, qui seront désormais transmis à l'administration fiscale pour l'assiette de calcul de l'impôt sur le revenu. La connexion réseau en situation de télétravail est donc maintenant pleinement à la charge des salariés.
A côté de ça, le « Flex Office » est en cours de généralisation sur nos sites, permettant d’envisager des économies substantielles pour l’entreprise en transférant une partie des charges de m², d’énergies et fluides vers le télétravail.
Enfin, dans un contexte tendu sur le marché de l’emploi des ESN, les recrutements vont devenir de plus en plus difficiles quand on sait que des candidats stoppent déjà leur candidature si on ne leur promet pas 3 jours de télétravail !
C’est la raison pour laquelle les délégués CGT ont quitté la séance, non sans avoir revendiqué 90€/mois pour un télétravail de 3 jours par semaine, régulier ou occasionnel. La direction doit revenir à la raison avec un mandat véritable pour la reprise des discussions !