La CGT OBS n’a pas signé cet accord car il est dégressif, un de plus.
Cette nouvelle monture du CET c’est :
- moins de possibilité de dépôt de jours,
- moins d’abondement
- la suppression de possibilité de dépôt dit « monétaires ». Exit le dépôt de vos primes vacances par exemple dont certains étaient pourtant friands
La direction avait annoncé la couleur en début de négociation :
« Le CET coûte trop cher »
La directrice des relations sociales
C’est en supprimant des droits sur le CET que la direction compte faire des économies sur le dos des salariés en arguant toujours les mêmes arguments nauséabonds … la reconnaissance du labeur des salariés « coûte trop chère ».
Le CET perd donc de tout son intérêt si l’on ne peut plus faire valoriser les jours non pris. Si la prise de repos est obligatoire et permet aux salariés de se requinquer entre deux périodes de travail, il y a des situations ou les salariés sont contraints à ne pas prendre leurs congés ! Pour eux c’est double peine : pas de repos et pas d’épargne !
En cadeau, just for fun, ils vous offrent la possibilité d’utiliser le PERCOL du groupe, en vous y ouvrant le droit d’accès. Un système qui vous aide à préparer votre retraite. Une société tierce, gère les sous des salariés, en tentant avec le marché boursier de le faire fructifier, en proposant plusieurs types d’investissements selon vos profils de risque. Il vous est agité de lourdes performances … Bien entendu la direction nous a parlé des résultats des cinq dernières années, qui ne reflètent en rien l’état global du marché sur une carrière de plus de 40 ans voire plus du fait de la réforme des retraites …
Cet outil ne répond pas au besoin de la majorité des salariés … Rappelons que la capitalisation moyenne des salariés sur l’UES OBS est d’environ 2 000€ par an si l’on cumule l’intéressement et la participation.
Il est une nouvelle fois question de réduction de vos droits et acquis, que nous préfèrerions voir transformés en augmentations pour toutes et pour tous, ou encore au maintien des outils comme l’ex CET qui permettait aux salariés « un gain ».