C’est la dernière réunion qui aurait dû se dérouler ce mercredi 2 février, mais finalement il y a en aura une autre. Une tentative de décrocher une signature, opportuniste auprès du syndicat majoritaire ?

C’est la triste réalité d’une négociation sur laquelle la direction et les organisations syndicales n’arrivent pas à se mettre d’accord, l’ombre d’un consensus n’apparait même pas.

La direction n’a pas une bonne vision de la réalité des astreintes et du travail de nuit. Elle devrait s’appuyer sur les nombreux travaux de la CGT OBS qui a une expertise forte du travail de nuit et du travail en astreinte et qui prend en compte la santé des salariés.

Nous savons que les astreintes et les interventions de nuit, ont un impact sur le long terme négatif sur la santé des salariés, mais cela n’est pas un argument suffisant pour que la direction puisse prévenir ses impacts.

Point d’orgue ce jour quand la direction nous précise, qu’il est important que l’accord puisse être adapté en cas « de force majeure » ?! Entendez par là que l’accord et ses gardes fous doivent pouvoir être transgressés pour le plus grand bonheur des manageurs zélés qui profiterons de ce « point de détail » pour imposer tout et n’importe quoi à des salariés désabusés.

Dans ces conditions quand le « dialogue social » n’a plus de sens et que les accords « doivent pouvoir être contournés » pourquoi valider un accord qui ne prend pas en compte les impacts forts sur votre santé et votre organisation personnelle ?

La direction va mettre en place un nouvel accord où votre santé et votre porte-monnaie vont en prendre un coup

Vous pouvez être assurés qu’à la CGT OBS, nos revendications ne vont que dans un sens :

  • Valoriser pécuniairement les astreintes et les IPHNO, à la hauteur des impacts et de l’engagement concédé à l’entreprise.
  • Protéger votre santé en ne permettant pas des sursollicitassions lors des astreintes à rallonge ou à répétition.

En l’absence de rapport de force, nos revendications n’ont pas été prises en compte.

Au fond, la direction ne souhaite pas dimensionner les équipes pour que les travailleurs de nuit réguliers et les travailleurs de nuit occasionnels puissent être protégés et accompagnés comme il se doit.

Seule la direction est gagnante au mépris de votre santé et de votre rémunération qui viserait à récompenser votre engagement.

Alors osez dire « NON » à votre manager, la direction des relations sociales nous l’a affirmé en réunion :

« Même en cas de force majeure, oui le salarié peut dire NON à son manageur ! »

A la CGT OBS nous l’avons entendu et nous n’hésiterons pas ! Cet accord reste régressif !

We use cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (cookies traceurs). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.