L’instauration du flex-office ou « espace dynamique » met en lumière une inégalité criante : les salariés qui ne souhaitent pas ou qui n’ont pas d’avenant télétravail sont désavantagés. Conçue pour une rotation des espaces de travail, cette organisation ne tient pas compte des contraintes de ceux qui doivent ou souhaitent être présents quotidiennement.
Un quotidien difficile pour les salariés sur site
Les salariés qui viennent sur site rencontrent plusieurs difficultés :
· Manque de postes disponibles : Trouver une place devient une source de stress et d’inconfort ;
· Absence de repères : L’impossibilité d’avoir un espace attitré nuit à l’efficacité et au bien-être ;
· Isolement professionnel : Avec des collègues en télétravail, les échanges se raréfient et la collaboration s’affaiblit.
Un télétravail rigide et inéquitable
Lorsque le taux de flex-office est faible, le télétravail devient une obligation, contrairement à ce que prévoit le cadre légal, et les salariés en télétravail doivent souvent respecter des jours fixes ou des quotas stricts. Cette rigidité les empêche d’adapter leur emploi du temps à leurs contraintes personnelles, accentuant les déséquilibres entre ceux bénéficiant d’une véritable flexibilité et ceux subissant une organisation figée.
Pour un flex-office moins stressant il faudrait :
1. L’attribution d’un poste fixe aux salariés sans télétravail pour garantir des conditions de travail dignes ;
2. Un plus grand taux de flex sur les sites en tension.
Le flex-office ne doit pas être synonyme d’injustice e t de dégradation de la santé des salariés !
Problème avec le flex ? Partagez-nous vos témoignages et mobilisons-nous pour de bonnes conditions de travail.