NAO 2020
La mise en œuvre des augmentations individuelles s’effectuera courant novembre pour une mise en paie en décembre.
Profitez de cette période pour discuter entre-vous de vos rémunérations en toute transparence.
Cela permettra de vérifier si le principe constitutionnel « A travail égal, salaire égal » est respecté chez nous.
Si vous constatez de nettes différences suspectes, contactez-nous.
Temps de travail
Pensez à mettre votre temps réel de travail dans Chronos, y compris les heures supplémentaires.
Si vous rencontrez des difficultés à faire valoir vos droits sur cet aspect, contactez-nous.
Covid19
- Gel hydroalcoolique non-conforme
Sur certains site la direction a distribué des gels non-virucide, ils n’étaient pas à la norme préconisée par le gouvernement EN 14476.
Les remontées à la direction de vos élus CGT OBS, CSE et RP, n’ayant rien donné, l’inspection du travail a été saisie.
Cette dernière a promptement réagit par un courrier à la direction la sommant de régulariser la situation et de porter le point à l’ordre du jour du prochain CSE à venir.
La direction a communiqué sur le sujet des gels no-conformes dans un courriel du 9 octobre 2020 14h27 dans lequel elle indique :
« Pour faire suite aux remontées de certains salariés quant aux flacons remis qui ne présentent pas la mention explicite de la norme EN 14476, nous précisons que chacun d’entre vous pourra solliciter, dès le milieu de la semaine prochaine, la remise d’un nouveau flacon auprès des services généraux. Vous trouverez la liste de vos correspondants sur site ici.
Il est également possible de remplir votre flacon individuel avec les distributeurs mis à disposition sur les différents sites.
Seuls les flacons individuels présentant la norme EN 14476 doivent désormais être utilisés. »
C’est donc aux salariés de faire la démarche de changement de flacon de gel hydroalcoolique !
La direction se contentera de vous informer...
Encore une fois, c’est une inversion de la responsabilité.
C’est à la direction, qui a commis l’erreur de fournir des gels non-conformes, de s’assurer que les salariés disposent maintenant des gels à la norme EN 14476.
- Application « TousAntiCovid »
Dans le « Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de covid-19. Actualisé au 29 octobre 2020 » fournit par le gouvernement, il est écrit : « l’employeur doit informer le salarié de l’existence de l’application « TousAntiCovid » et de l’intérêt de son activation pendant les horaires de travail. ».
Or, dans la communication du 2 novembre 2020 19h17, « call Salariés France : informations importantes et liens utiles ! », la direction indique : « nous devons mobiliser tous les outils à notre disposition. Dans ce contexte, nous vous invitons à télécharger sur votre mobile professionnel l'application TousAntiCovid et à l’activer pendant les heures de travail, comme préconisé par le gouvernement. ».
Nous ne sommes plus ici dans la simple information.
Cette injonction n’est pas un ordre et n’a pas caractère d’obligation. Chaque salarié reste donc libre d’accepter ou non cette « invitation ».
Ne pas installer cette application ne devrait pas entrainer de sanction et aucun salarié ne devrait subir de pression pour l’installer.
Si vous identifiez des problèmes à ce sujet, n’hésitez pas à nous contacter.
Carte TR Edenred - Suspension
Il est possible de suspendre momentanément le chargement de votre compte Edenred.
Comment faire ?
Il faut faire un courrier ayant pour objet : « suspension temporaire chargement carte titre restaurant »
Dans lequel vous indiquerez votre souhait de suspendre le chargement jusqu’à une certaine date ou jusqu’à « nouvel ordre ».
Ce courrier est à scanner et à envoyer à titresresto.oab arobase orange.com.
Les commandes sont effectuées dans la première semaine du mois, par conséquent pensez à anticiper.
Il n’y a malheureusement pas de méthode plus souple et plus légère pour le personnel qui sera en charge d’effectuer les suspensions…
NAO 2020
OCD SAS - désaccord
La direction a refusé de fournir les données concernant les salaires par poste version 2020 que nous avions maintes fois demandées pour établir nos revendications.
Aucune organisation syndicale n’a voulu signer le projet d’accord de la direction.
La CGT OBS signifiant à la direction la déloyauté de cette pseudo-négociation.
Au final, enveloppe de 2,9% des salaires fixes pour les augmentations individuelles, soit 1,1 M€ mais il y aura rétroactivité à septembre, par conséquent l’enveloppe à distribuer ne sera que de 390 k€ ! La direction OCD économise ainsi 730 k€. Vous devez savoir que si à la place des salaires fixes, c’était la masse salariale globale qui était utilisée, le montant de l’enveloppe s’élèverait à environ 440 k€. Le choix des salaires fixes vs masse salariale permet de faire 15% d’économie à la direction. Si nous comparons ce montant à la valeur ajoutée produite par les salariés en 2019 (295,6 M€) cela donne 0,13% de la VA ! Où est le partage des richesses ?
OBS SA - désaccord
Comme à OCD, nous sommes restés en attente de données concernant les salaires par poste. La direction a annoncé comme prévu une enveloppe de 1,4% des salaires fixes. Bien entendu, le fait que nous ayons annoncé en avance ce chiffre de 1,4% n’est que pur hasard … Comme à OCD, la rétroactivité sera à septembre, ce qui donne une enveloppe à distribuer d’environ 550 k€ au lieu de 2,2 M€ ! Belle économie de 1,65 M€ pour la direction. Aucune organisation syndicale ne signera le projet d’accord de la direction. Sur l’UES les directions font une économie de 2,38 M€ sur le dos des salariés. L’actionnaire unique sera satisfait. A ce propos, les enveloppe des NAO OCD et OBS sont à mettre en perspective des remontées de cash des filiales à l’UES et à Orange. Ainsi, grâce à l’expertise votée en CSE Central, le montant des redevances de marque + management représentent, en 2019 :
• OBS SA : 11,7 M€ ;
• OCD SAS : 8,1 M€. Ces sommes calculées sur le CA externe sont en fortes progression par rapport à 2018, +18% pour OCS SAS et +38% pour OBS SA ! Comparativement aux enveloppes NAO 2020, le ratio des remontées de cash est de : • 61,6 pour OBS SA ;
• 20,8 pour OCD SAS. Les directions remontent entre 20 et 60 fois plus de cash à Orange que d’enveloppe d’augmentation ! Du cash que vous avez produit ! Pour celles et ceux qui en doutaient encore, les filiales sont bien des vaches à lait pour Orange et les salariés des filiales, des salariés low cost.
OCD SAS cotée en Bourse ?
Dans un article de la « Lettre A », nous avons appris que dans les milieux autorisés, on s’autorisait à penser que OCD SAS serait bientôt cotée en Bourse.
Le PDG d’Orange a confirmé aux « Echos » que « cela fait partie des options que nous regardons ». Ce serait un moyen de freiner la chute du cours de l’action Orange. Un choix 100% financier.
Vos élus CGT OBS ont posé la question à la direction en CSEE du 22 octobre.
La direction est la seule à ne pas être au courant, elle ne sait pas d’où pourrait venir cette information saugrenue.
C’est vrai qu’il n’y a aucun signe avant-coureur d’indépendance complète d’OCD SAS vis-à-vis de l’UES OBS : adresse internet en « orangecyberdefense », site web dédié, marque propre, IT qui passe dans le cloud, DG qui prend ses distances, etc.
A suivre…
DIF/CPF – Deadline 31 décembre
VOUS AVEZ JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE 2020 POUR TRANSFÉRER VOS HEURES DE DIF (DROIT INDIVIDUEL À LA FORMATION) SUR VOTRE COMPTE CPFSINON ELLES SERONT PERDUES!
Démarche pour créditer vos heures DIF en CPF :1. Le nombre d’heures de DIF est sur votre fiche de paye de décembre 2014 et/ou janvier 2015, sinon l’attestation d’heures DIF transmise par votre employeur courant janvier 2015 ou le certificat de travail remis par votre dernier employeur avant décembre 2014 ;2. Aller sur le site internet www.moncompteformation.gouv.fr et convertir vos heures de DIF en CPF (n’oublier pas de joindre votre justificatif, fiche de paye ou attestation d’employeur) ;3. Cette démarche est à faire avant le 31 décembre 2020, après c’est perdu…Pour rappel : tous les salarié.e.s cumulent des heures d’accès à la formation qu’ils peuvent utiliser dans un organisme agrée.Une loi du 1er janvier 2019 a malheureusement fait baisser le taux horaire de nos heures de congé personnel de formation (ancien DIF).Une heure qui valait entre 40€ et 75€ vaut aujourd’hui aux alentours de 20/25€ ça vous rappelle un certain système à points dont on entend parler actuellement...?En effet, il est assez aisé de changer la valeur d’une heure ou d’un point par simple décret.Bientôt vous risquez en plus de perdre une partie de vos droits car les heures de DIF que vous avez cumulé vont disparaitre au 31 décembre 2020 si vous ne les transférez pas sur votre compte CPF.Ces heures pourront vous servir pour des actions de formations si elles sont certifiantes et qualifiantes.
Utiliser vos heures du CPFComment utiliser votre compte formation ? Passez à l’action avec votre compte formation ! C’est très simple, il vous suffit de télécharger l’application mobile « Mon compte formation » ou de vous rendre sur le site www.moncompteformation.gouv.fr. Vous créez votre compte grâce à votre numéro de sécurité sociale et votre email.
Une fois créé, votre compte vous donne accès :
· Au montant de vos droits ;
· À un moteur de recherche parmi plus de 40 000 formations dans toute la France ;
· À la possibilité de réserver votre session de formation et de la payer directement.
UES OBS – Négociation Mutuelle Prévoyance
Les négociations pour le renouvellement de l’accord et le contrat de Mutuelle Prévoyance ont débuté fin août avec l’annonce par la direction d’un objectif prioritaire d’optimisation (ie diminution) du coût des cotisations pour l’employeur. Le ton est donné !
En amont de cette négociation, le courtier en mutuelle APRIL, conseil de la direction, a mené la consultation auprès de 10 organismes assureurs du marché, pour finalement n’en retenir que 4 en short-list.
Le courtier, qui a construit et soumis un cahier des charges sans le soumettre préalablement aux organisations syndicales, a mis l’accent sur des alternatives à niveau et coût de cotisations de prestations constants ou en extension de prestations et du coût de cotisations, sous forme de complémentaire obligatoire ou optionnelle.
Sachez qu’une complémentaire obligatoire ou optionnelle, n’est prise en charge que par les salariés. Sachez aussi que les honoraires du courtier, qui représentent en 2019 près de 160 000 €, sont définis en proportion du montant des cotisations (!).
L’orientation de cette consultation montre que le courtier sert à la fois l’ambition de l’employeur de maitrise de ses dépenses pour le régime de santé, et son propre intérêt en faisant augmenter ses revenus via l’augmentation des cotisations complémentaires.
Pour nous, il y a un problème de conflit d’intérêt qui n’est pas acceptable et doit disparaitre.
A ce titre, nous avons proposé de le rémunérer de manière forfaitaire, voire d’internaliser cette mission grâce à la création d’emploi.
La direction ne semble pas très à l’aise sur ce sujet et indique avoir demandé au courtier de réviser ses honoraires.
Pour tout complément d’information, contactez-nous
Intéressement 2021 : on ne demande pas l’aumône !
En mai dernier, nous vous annoncions l’ouverture des négociations de l’avenant n°2 à l’accord d’intéressement, pour définir les critères de déclenchement et de calcul de l’intéressement 2021. Nous pensions que c’était pour nous l’occasion de demander à corriger les défauts d’un dispositif actuel trop centré sur la profitabilité, dont l’objectif est inatteignable et qui ne tient pas suffisamment compte des autres critères mis en place.
Mais la crise COVID est passée par là… et dans la continuité des futures NAO qui s’annoncent étriquées et de l’accord COVID qui vous a ponctionné quelques jours de congés payés en mai, la direction a saisi de nouveau l’opportunité pour arguer que dans le contexte actuel « Nous n’avons pas les moyens de nous offrir un intéressement ».
Pourtant, notre secteur est l’un de ceux qui souffre le moins des conséquences de la crise sanitaire, et les résultats le prouvent, avec des revenus qui se maintiennent. La profitabilité n’est certes pas au niveau de l’objectif fixé par la direction, mais c’est essentiellement pour des raisons structurelles (coûts commerciaux, frais de structure liés à notre modèle d’organisation, dérives projets), ainsi que nous l’a présenté la direction elle-même. La crise COVID a bon dos !
Malgré nos protestations, dans cet avenant n°2, la direction a décidé de fixer des objectifs en fonction d’un budget cible d’intéressement de 200€ par salarié pour l’année prochaine. Autant dire des « cacahuètes » par rapport aux intéressements précédents !
Nous considérons cette logique inacceptable, tant dans sa justification que dans la comparaison que chacun ne manquera pas de faire avec le niveau d’intéressement de nos collègues Orange SA avec qui nous travaillons en « mode Alliance ».
Alors que la CGT OBS avait signé l’avenant n°1 l’année dernière, cette année ce sera sans nous.
En effet, le signer signifie cautionner une politique salariale toujours moins disante et donner le signal à la direction qu’elle peut continuer dans ce sens pour les années futures.
Malheureusement, les autres syndicats ne nous ont pas suivis. Ils ont signé et de ce fait vont permettre à cet avenant misérable de se réaliser.
Vous méritez pourtant mieux que l’aumône proposée !
La rémunération des cadres a progressé de 2,3% en 2020 : et pour vous ?
Selon la 18ème édition du baromètre Expecta publié le 31 août, malgré une chute des intentions d’embauches (-18,5% au 1er semestre), la rémunération des cadres a progressé en moyenne de 2,3% en 2020, dans la droite ligne de 2019 (+2,4%).
Le salaire médian, réalisé à partir de l’analyse de 41 222 fiches de paie de profils bac+2 à bac+5*, s’élève à 46,8 k€ (sur l'UES OBS, en 2019, le salaire médian de l'ensemble des salariés était de 44,8 k€).
Début 2020, les besoins en recrutements étaient encore bien orientés, les entreprises devant faire face à une forte pénurie de main-d’œuvre, notamment chez les cadres qui, par ailleurs, connaissaient une situation de plein-emploi.
Résultat, la tendance à l’individualisation des négociations salariales s’est poursuivie, participant à tirer les rémunérations vers le haut. L’ensemble des secteurs ont été concernés, mais ce sont les cadres de l’ingénierie/industrie et du marketing, portés par les enjeux de transformation digitale des entreprises, qui en ont le plus profité (2,4%).
Avantage en nature à déclarer aux impôts, assurance, conditions d’utilisation…
Rouler dans un véhicule de fonction nécessite de
connaître certaines règles.
Explications.
Source : FLORENT LE QUINTREC - Journal du Net - mars 2017
Véhicule de fonction versus véhicule de service
Il faut tout d’abord établir la différence entre un véhicule de fonction et un véhicule de service. Le premier est mis à la disposition du salarié pour ses déplacements professionnels et personnels (weekend, congés, etc.).
Le véhicule de service est accessible au salarié uniquement pour ses déplacements professionnels et doit être rapporté à la fin de la journée de travail. Certains employeurs tolèrent néanmoins son utilisation pour les trajets domicile-travail.
Une seconde différence s’applique en ce qui concerne le droit des salariés. La suppression d’un véhicule de fonction nécessite une modification du contrat de travail, que le salarié est en droit de refuser. De plus, cette suppression est considérée comme une sanction pécuniaire et doit conduire à une revalorisation salariale si un accord est trouvé. L’employeur peut en revanche retirer la voiture de service au salarié sans condition ni compensation financière.
Enfin, seule l’utilisation d’un véhicule de fonction est considérée comme un avantage en nature qui est déclaré et soumis au prélèvement de charges sociales.
Véhicule de fonction et amendes
Une loi votée par l'Assemblée nationale le 12 octobre 2016 et entrée en vigueur le 1er janvier 2017 oblige les entreprises à communiquer l'identité des collaborateurs ayant commis une infraction routière. En cas de refus, il est prévu de faire payer à l'entreprise une pénalité d'un montant compris entre 750 à 3 750 euros.
Le calcul de l’avantage en nature
Seuls les déplacements à titre personnel sont considérés comme avantage en nature. Pour le calculer, trois éléments sont à prendre en compte :
- si l’employeur est propriétaire ou locataire du véhicule
- si le véhicule a plus ou moins de 5 ans
- si le calcul de l’avantage en nature est basé sur les dépenses réelles ou un forfait annuel (dans ce cas, il faut aussi calculer la prise en charge ou non des frais de carburant par l’employeur)
Mode de calcul |
Véhicule de moins de 5 ans acheté |
Véhicule de plus de 5 ans acheté |
Véhicule loué |
Forfait annuel Si l'employeur ne paie pas les frais de carburant |
9 % du coût d'acquisition TTC du véhicule |
6 % du coût d'acquisition TTC du véhicule |
30 % du coût annuel TTC payé par l'entreprise au titre de la location, de l'assurance et de l'entretien |
Forfait annuel Si l'employeur paie les frais de carburant |
9 % du coût d'acquisition + montant des frais réels de carburant Ou 12 % du coût d'acquisition |
6 % du coût d'acquisition + montant des frais réels de carburant
Ou 9 % du coût d'acquisition |
30 % du coût annuel + montant des frais réels de carburant
Ou 40 % du coût annuel |
Dépenses réelles annuelles |
(((Amortissement de 20% du coût d'acquisition TTC + assurance + entretien) x kilomètres parcourus à titre privé) / kilomètres totaux parcourus) + frais réels de carburant payés par l'employeur |
(((Amortissement de 10% du coût d'acquisition TTC + assurance + entretien) x kilomètres parcourus à titre privé) / kilomètres totaux parcourus) + frais réels de carburant payés par l'employeur |
(((coût annuel de location TTC + assurance + entretien) x kilomètres parcourus à titre privé) / kilomètres totaux parcourus) + frais réels de carburant payés par l'employeur |
Exemples :
Cas d'un véhicule de moins de 5 ans acheté 25 000 euros TTC et confié à un salarié qui parcourent 50 000 kilomètres par an dont 5 000 à titre privé. L'assurance est de 1 200 euros et les frais d'entretien
s'élèvent à 1 000 euros. Le salarié a dépensé 1 600 euros de carburant pendant l'année.
Si l'on calcule selon les dépenses réelles, on aura :
(((5 000+1 200+1 000) x 5 000) / 50 000) + 1 600 = 2 320 euros par an.
Si l'on calcule selon le forfait, on aura :
- 25 000 x 0,09 = 2 250 euros par an si l'employeur ne paie pas le carburant
- 25 000 x 0,12 = 3 000 euros par an si l'employeur paie le carburant.
Si l'employeur ne paie pas les frais de carburant, le salarié peut les déduire au titre de ses frais réels.
Dans ce cas, il ne bénéficiera plus de la déduction forfaitaire automatique de 10 %.
S'il choisit les frais réels, le salarié peut soit déduire le montant total de ses dépenses en fournissant les justificatifs, soit avoir recours au barème kilométrique publié chaque année par l'Etat qui varie selon la distance parcourue et le nombre de chevaux fiscaux du véhicule.
La question de l'assurance
Le véhicule de fonction est obligatoirement assuré par son propriétaire. Il s’agit donc soit de l’entreprise qui possède un ou plusieurs véhicules pour ses salariés, soit de la société de location qui les met à disposition d’une entreprise.
Certaines entreprises ne souscrivent pas de contrats permettant l’usage du véhicule par un tiers. Ainsi, le salarié est le seul et unique conducteur du véhicule.
Si l’assurance du véhicule de fonction fait défaut, le salarié est responsable de l'utilisation d'un véhicule non assuré. Il ne faut pas l’utiliser tant que l’assurance n’a pas été renouvelée. Dans ce cas, l’employeur ne peut vous tenir responsable du temps de travail perdu en conséquence.
Lors d’un accident ou d’un problème provoqué par le salarié, beaucoup d’entreprises demandent la prise en charge de la franchise à leurs employés.
D’autres acceptent de payer la première franchise et laissent les suivantes à la charge du salarié.
Enfin, certains employeurs acceptent de régler la totalité des franchises de leurs salariés tant qu'il n'y a pas d'abus.