Si vous avez été augmentés en 2020, ce message vous concerne.
Pour rappel, lors de la mise en œuvre des NAO de 2020, la direction avait décidé de ne pas appliquer la rétroactivité des augmentations salariales à janvier 2020, mais à septembre 2020, ce qui a privé les salariés de 8 mois d’augmentation de salaire.
Malgré nos efforts pour faire respecter l'usage en vigueur dans l'entreprise qui veut que les augmentations soient rétroactives à janvier, la direction a maintenu son refus, vous mettant en danger de prescription, qui est de trois ans pour réclamer un paiement de salaire.
Les augmentations ont été effectives en décembre 2020, ce qui nous donne jusqu'à décembre 2023 pour déposer une demande au Conseil des Prud'hommes (CPH).
Il est crucial que les salariés concernés déposent leur dossier avant décembre 2023.
A savoir, l’accord de Branche BETIC du 13/12/2022 relatif à l’interruption spontanée de grossesse est entré en vigueur le 1er mai 2023.
Il prévoit : "En cas d’interruption spontanée de grossesse avant 22 semaines d’aménorrhée, la salariée bénéficie d’une autorisation d'absence exceptionnelle de 2 jours, non déductibles des congés et n'entraînant pas de réduction de salaire. Cette absence peut être accolée à un arrêt de travail pour maladie éventuellement prescrit. La salariée fournit un certificat médical dans les 15 jours suivant l’évènement.
Sous réserve d’être également salarié d’une entreprise de la branche, le conjoint de la mère ou la personne liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle bénéficie de ce congé dans les mêmes conditions".
La réunion du CSE OBS SA d’avril a été l’occasion pour la direction générale de nous expliquer ses ambitions, un véritable voyage intergalactique… A la tête d’un destroyer impérial notre directeur général nous a permis de contempler les étoiles grâce à un discours hors sol. Embarquement immédiat avec les meilleures punchlines.
« On veut globaliser la gestion des Business Lines ».
Kézako ? Entre verticalisation des activités et globalisation, on cherche encore à comprendre la forme de la nouvelle matrice de gestion, mais la géométrie variable semble être de mise en fonction des orages cosmiques que nous subissons. Aie !
« On a un métier d'épicier, on doit se battre sur chaque petit projet ».
Concernant la croissance du revenu et plus largement la position de notre entreprise sur le marché des services numériques, notre direction générale voyait grand lors de la présentation des orientations stratégiques. Visiblement notre DG souhaite changer de métier.
Nous souhaitons donc bonne chance à nos forces commerciales pour le grand écart attendu entre l’investissement lourd nécessaire pour signer des gros contrats très profitables et le temps à passer au quotidien pour boucler des dizaines de petits dossiers. Ce travail de fourmi sera-t-il valorisé ?
« Chaque chef de projet pilote de manière fine la marge de ses projets. S'il constate une dérive due au turn-over, il arrête le turn-over ».
L’ambition d’amélioration de la marge de production (GM : Gross Margin) est forte, en particulier pour Digital Services. Interrogé sur les risques de dérive induits par un turn-over important et de sous-traitance subie qui en découlent, notre directeur général nous renvoie en zone de turbulence où il suffirait d’actionner des boutons on/off.
« J’estime que vous n’avez pas besoin de cette information, je ne la fournirai pas ».
Et pour terminer, lorsque nous avons demandé la valeur du stock d’OCWS à date, pour suivre l’ambition de réduction du niveau du stock, le directeur général est passé à la vitesse de la lumière pour tenter de nous maintenir à distance … peine perdue.
Nous avons demandé une suspension de séance, et une résolution a été votée à l’unanimité des élus pour acter ce que nous considérons comme une entrave au fonctionnement du CSE et demandant à la direction de reconsidérer sa réponse.
A la place d’échanges basés sur la transparence et l’apaisement, nous avons eu droit à une sortie spatiale, très loin des réalités de terrain des équipes opérationnelles mais avec toujours autant de cynisme et de mépris pour ses salariés.
Plus la réorganisation avance, plus les demandes de la CGT OBS dérangent car elles mettent en avant une multitude d’éléments opaques que la direction ne veut pas mettre en lumière.
La Voie lactée est grande et avec 100 milliards de planètes il sera difficile d’y retrouver la direction perdue dans des échanges sociaux mortifères. Espérons qu’elle retrouve la raison rapidement.
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Ambitions 2023 pour OBS SA : la direction dans l'espace
Droit de grève et ticket restaurant
Ces derniers mois ont été pour beaucoup d’entre vous, des mois de lutte pour lesquels vous avez utilisé votre droit de grève ; plusieurs jours, une journée, ou parfois quelques heures, chaque mobilisation compte dans le combat contre le report de l’âge de la retraite !
Vous avez été plusieurs à nous remonter que votre TR était supprimé dès lors que vous étiez en grève malgré une présence matin et l’après-midi.
Nous avons alerté la direction qui nous a confirmé un problème de configuration de TimeToClick qui ne respecte pas le cadre réglementaire.
Si le temps de grève ne recouvre pas le temps du repas, le TR est dû !
Le paramétrage de l’outil est « en cours ». Bien entendu nous suivons de près la situation et nous ne manquerons pas de vous dire quand tout sera rentré dans l’ordre.
Avenant Intéressement
La 4ème réunion de négociation a été l’occasion pour nous d’échanger avec la direction sur notre dernière revendication : confier le calcul du résultat de l'intéressement à un tiers (cabinet d'expertise externe) pour garantir un regard neutre et transparent sur les éléments comptabilisés ou retraités.
La direction est gênée par cette demande qui ne lui permettrait plus de définir unilatéralement les charges à retraiter, et donc les conditions de déclenchement de l’intéressement.
Au lieu de cela, elle répond à la demande d’aucun syndicat d’abaisser le seuil de déclenchement à 20% de l’EBITDAal, ce qui n’aurait rien changé pour OBS SA cette année.