La direction nous a présenté en CSE le « plan d’harmonisation de la Part Variable Managériale » :
- Même temporalité de versement ;
- Mêmes seuils de déclenchement ;
- Mêmes plafonds pour le calcul de la performance ;
- Part variable non indexée sur le salaire.
Si nous pensons à la CGT OBS que l’ensemble des salariés concernés vont trouver de bon ton qu’on leur verse leur prime en une seule fois en lieu et place des versements semestriels actuels, il est certain que le système d’avance (à la manière des avances des impôts sur le revenu), va générer en cas de trop perçu des difficultés de trésorerie chez les salariés concernés ! Nous avons fait la remarque à la direction.
La distribution proposée est :
- Versement d’une avance en septembre, en remplacement de la PVM au titre du 1er semestre ;
- Déduction du montant total de la PVM annuelle versée en mars de l’année N+1 ;
- Montant « ajusté » pour minimiser l’impact en cas de reprise (versement 80% de la moitié de la PVM théorique annuelle).
Mais là où nous ne sommes pas du tout d’accord c’est pour les salariés dont la PVM est indexée au salaire … car si harmoniser permet de simplifier d’avoir des bases uniques, ces salariés risquent d’y perdre… en effet pour ces salariés la PVM augmente au fur et à mesure des années en fonction des diverses augmentations qui leurs sont versées. Pour le moment aucune proposition de la direction pour pallier ce manque à gagner … bien entendu nous serons vigilants à ce qui sera proposé dans les prochaines consultation sur ce point spécifique et que cela soit traité de manière contractuelle.
Des ateliers vont être proposés aux salariés concernés par la PVM pour définir des seuils de performance collective et individuelle.
N’hésitez pas à nous contacter pour nous remonter les points bloquants.
A cause des lois faisant baisser les remboursements de la Sécurité Sociale, le prix des « assurances santé » ne cessent d’augmenter.
En même temps, le gouvernement refuse de supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales, ou de relever le niveau de cotisations sociales, par conséquent ce sont les cotisations des « complémentaires santé » qui augmentent !
Le modèle économique est simple : baisser les recettes de la Sécurité Sociale pour augmenter celles des assurances privées…
Le dindon de la farce ? Les salarié·e·s !
Lire la suite : Complémentaire Santé : seconde réunion, la planche s’huile un peu plus …
Depuis le covid, la transformation numérique s’est accélérée, le travail hybride s’est installé de manière pérenne en mélangeant télétravail et travail sur site.
Le plus souvent mis en place au bon vouloir de l’employeur et dans un relatif silence du code du travail sur ses impacts, le travail hybride percute de plein fouet :
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Un état des lieux est indispensable pour connaître les conditions de travail des salarié·es en travail hybride pour étayer nos revendications et obtenir de nouveaux droits. D’où l’enquête établie à l’initiative de l’UGICT-CGT avec l’aide de Secafi, Malakoff Humanis et de l’Observatoire du télétravail, enquête à laquelle la CGT OBS entend contribuer.
L’enquête anonyme a pour objectif d’établir des données quantitatives et qualitatives sur le télétravail, soyez nombreux à y répondre, le lien ICI !
La direction est au courant des disparités depuis des années. Nous l’avons interpellé SA lors du CSE OBS SA du 17 octobre 2023.
La réponse est que des actions seront entreprises pour résorber les différences de traitement au cours du 1er trimestre 2024 !
Nous avons suggéré la solution transitoire d’autoriser l’achat d’une machine à café et/ou du café/thé, comme c’est le cas sur l’agence de Villeneuve d’Ascq. Aucune réponse, ni décision n’a été prise en séance sur le sujet.
D’ici là, les salariés concernés continueront d’être lésés par rapport à leurs collègues d’autres sites…
Ensemble on ne lâche rien ! Pour le maintien de votre niveau de vie !
La direction nous a présenté le 10 octobre dernier le bilan 2022 de mise en œuvre de l’accord triennal en faveur du handicap. Si le taux d’emploi progresse globalement sur les 3 dernières années, il cache des disparités importantes entre les filiales et une tendance à la baisse inquiétante pour deux d’entre elles. Côté recrutement, le bilan est plus que décevant au regard des efforts consentis (participation aux salons, partenariats, formations des acteurs du recrutement, bourses d’études). Côté insertion et maintien dans l’emploi, les chiffres révèlent un manque criant de ressources pour traiter les besoins et atteindre les objectifs de l’accord. Nous avions demandé un renforcement significatif des effectifs de la mission handicap, dont nous saluons cependant l’implication forte, mais cet appel n’a pas été entendu. Nous en constatons aujourd’hui les effets, avec pour conséquence, la mise en danger de la santé des salariés qui s’épuisent. |