Selon le dictionnaire Robert, est qualifié de Collaborateur : « 1. Personne qui collabore à une œuvre commune. 2. Français partisan de la collaboration avec les Allemands pendant l’Occupation. »
Vous l’avez sans doute observé, dans la novlangue managériale, le « collaborateur » est, plus que jamais, un mot-valise qui définit la relation patron/subalterne, supérieur/subordonné.
Qu’en dit le Code du travail, qui régit les relations dans l’entreprise ?
Et bien, en droit, le « collaborateur » n’existe pas !
C’est le lien de subordination et lui seul qui fonde la relation de travail dans l’entreprise. Le salarié est subordonné à son employeur et les deux sont liés par un contrat avec des droits et des devoirs. Le salarié échange son temps et sa force de travail contre un salaire et un lien hiérarchique de subordination. Le salarié est ainsi « la partie faible » du contrat.
Avec la posture dogmatique de refus systématique de la direction, nous nous appauvrissons chaque année un peu plus depuis 2021, l’écart cumulé atteint 4,5% en 2024. Sur les produits de première nécessité et l’énergie, l’écart est bien plus grand…

Cette année encore, certaines enveloppes (AIS ; écarts femmes/hommes) n’ont pas été utilisées intégralement !
Lire la suite : Bilan NAO UES 2024 : il reste de l’argent à distribuer !
Fermetures d’usines, suppressions massives d’emplois, délocalisations… l’industrie française est en crise.
Les industries françaises licencient à tour de bras alors qu’elles sont perfusées d’aides publiques.
Nous exigeons un moratoire sur les licenciements et poser les bases d’une politique industrielle et environnementale tournée vers l’avenir. Cette mobilisation s’inscrit dans un processus de reconquête industrielle, pour redonner aux salarié·es et aux territoires le pouvoir de décider de leur avenir.
La CGT réaffirme son engagement pour une industrie au service du bien commun, loin des logiques destructrices du capitalisme financier.
Pour toutes ces raisons et pour porter ces propositions, la CGT OBS appelle à se joindre massivement aux mobilisations du 12 décembre ✊
Si vous êtes alternants ou apprentis et que vous êtes affiliés à la mutuelle d’un de vos parents :
Vérifiez si vous êtes prélevés des cotisations « Frais de santé » pour la complémentaire santé de l’entreprise.
Dans ce cas il vous faire la démarche de dispense et faire arrêter les prélèvements :
· via la plateforme HR 4You ;
· menu "Données contractuelles" > " Mutuelle/Prévoyance" en indiquant en titre : "Demande dispense mutuelle".
Il faudra accompagner votre demande d'une attestation d'affiliation à la mutuelle de votre parent. Cette attestation est à produire annuellement.
Le CSP Paie transmettra l'information de la demande de dispense à Génération qui annulera l’affiliation et fera le nécessaire pour le remboursement de la cotisation « Frais de Santé » sur la prochaine paie pour la période concernée.
Pour rappel, au 1er janvier 2023 :
- Conjoints non à charge ont été sortis de notre package santé, une cotisation a donc été mise en place
Au 1er janvier 2024 :
- Majoration des taux de cotisation santé : +8,6% hors PMSS au global ;
- Baisse des garanties santé devant aboutir à une économie de 6 points ;
- Prévoyance :
o Majoration des taux prévoyance de 15 points ;
o Suppression de la rente de conjoint ;
o Augmentation des capitaux décès pour les salariés en couple.
- Hausse de chargements assureur de 0,5 point.
Ce qui donne pour les cotisations globales 2024 :
- Famille à charge : 126,35€ ;
- Conjoint non à charge : 56,41€ ;
- Surcomplémentaire : 3,87€.
La complémentaire santé avec un taux de sinistralité projeté de 91,3% et la surcomplémentaire de 73% à fin 2024 permet une année 2025 sans augmentation de cotisation pour les ayants droits et les conjoints non à charge.
Cependant, il est important de noter que la prestation moyenne pour un conjoint est 30% supérieure à celle d’un salarié. Elle l’était de 21% en 2023 ... Le package santé coûtant 126,35€ la différence coûte aux salariés 69,94€, ce qui ne permettra pas un retour à l’équilibre du régime.
Il y aura tout de même à absorber l’augmentation du PMSS (annuel) de 1,6% qui aura un impact individuel sur nos cotisations relativement négligeable.
Concernant la prévoyance, la suppression de la rente et la stabilisation des décès / accidents du travail dans notre entreprise ont permis de revenir à l’équilibre et de stabiliser les provisions, 2025 sera une année sans augmentation.
La CGT OBS continuera à défendre une prise en charge de la part patronale à 80% car il est bien de son ressort de prendre en charge la santé des salariés qui s’engagent dans leur intérêt … 😉
Prochain rendez-vous début 2025 pour un suivi du contrat santé / prévoyance et la remise en concurrence du contrat !
A suivre...
- Commission de suivi santé & prévoyance : une planche et du savon noir … ça s’annonce glissant
- Nouvelle réorganisation : échec de TOM2, on recommence avec GDO
- Heures supplémentaires – Déclaration - Paiement/récupération
- Chers collègues méfiez-vous de l’information simpliste, elle peut cacher des contre-vérités ou des contre-sens