NAO OBS SA 2024 – La direction très sourde …
L’ensemble des OS demandaient une augmentation collective, cela « partait bien » … Il aura suffi à la direction d’offrir en séance 0,5% de plus à l’enveloppe d’augmentation individuelle 2024 proposée la fois d’avant, passant à 3%, pour voir la CFE-CGC et la CFDT heureuses de la « main tendue » !
Depuis l’inflation débutée en 2021, la direction n’a jamais mis à l’équilibre le pouvoir d’achat des salariés ! Une nouvelle fois elle montre à quel point elle est à mille années lumières des besoins de ses salariés. Plus les années passent plus les salariés s’appauvrissent et cela dans l’indifférence la plus totale.
Les managers n’ont pas les moyens suffisant de valoriser le travail de leurs équipes ! Deux choix s’offrent à eux ; appauvrir l’ensemble de l’équipe en octroyant une augmentation « égalitaire » ou alors en servir certain tout en acceptant que les autres s’appauvrirons inéluctablement. L’inflation n’est pas couverte.
Pourtant nos redevances vers le groupe sont en augmentation (28M€) sur l’année 2023, notre direction aurait des arguments de choix pour faire valoir l’intérêt des salariés lors des NAO ! Ses inactions sont criantes.
Toutes nos revendications disponibles ICI, mettant en avant la valorisation collective du travail effectué sans oublier la valorisation des surperformances individuelles, l’éradication des inégalités femmes / hommes …
NAO 2024 : cachoteries sur les chiffres, négociations déloyales
La direction a probablement déjà défini l’enveloppe qu’elle souhaite consacrer aux augmentations de salaires, et ne veut pas donner les moyens aux organisations syndicales d’argumenter ou contester la pertinence de sa politique salariale.
C’est pour cela qu’elle refuse de nous donner les informations dont nous avons besoin et dont elle dispose (part des salaires dans les dépenses de l’entreprise, fourchettes des salaires, …). Si la direction a l’obligation d’organiser les négociations sur les salaires, celles-ci doivent être loyales … et c’est loin d’être le cas chez Orange Business !
Nous continuerons à œuvrer pour disposer des données pour vous informer et défendre vos salaires et votre pouvoir d’achat.
Allez voir notre dernier clip musical satirique en lien avec la situation dans l’UES OBS, disponible en cliquant sur la carotte en cliquant ici 😊
CET – PERCOL : une régression attendue … de plus !
Comme vous l'avez lu dans notre article de décembre 2023, l'avenir du Compte Épargne-Temps (CET) est actuellement en négociation. La direction n'a cessé de répéter que le CET représentait « un coût conséquent pour l'entreprise ».
Les congés que vous déposez sur le CET doivent être provisionnés et l'entreprise a l'obligation de l'alimenter avec les jours et primes que vous y déposez, d'abonder ces dépôts en fonction de votre ancienneté, et de les soumettre à un intérêt de 2,25% par an.
Ce que la direction refuse d’admettre, c'est que les jours déposés sur le CET sont des jours travaillés supplémentaires et que cela profite à l'entreprise ! La direction refuse d’augmenter l’abondement (pour rappel, lorsque le salarié effectue des heures supplémentaires, les 8 premières heures supplémentaires sont majorées à 25%, les suivantes 50%...)
Voici les dernières propositions de la direction :
- Plafond maximum de 10 jours pour tous
- Abondement de 8% pour un maximum de 6 jours (donc 4 jours sans abondements)
- Versement uniquement en jours (plus de versement monétaire comme la prime vacances)
- Refus d’augmenter le taux d'intérêt
- Adhésion au PERCOL d’Orange sans abondement (avec possibilité de transfert de 10 jours/an depuis le CET)
Comme vous pouvez le constater l’adhésion au PERCOL qui est un système d'épargne en actions Orange bloqués jusqu'à votre retraite et gratuit pour l’entreprise, vous offre une régression de plus en offrant moins d’avantage au CET !
Nous négocions encore en mettant en avant l’aspect social plutôt que l'attrait purement spéculatif du système poussé par notre direction !
Santé - Arrêt maladie ou arrêt pour maladie professionnelle
Régulièrement nous apprenons que des collègues sont en arrêt « maladie » à cause de leurs conditions de travail.
Or, ces collègues devraient être en arrêt pour « maladie professionnelle » puisque la cause de leur arrêt est liée à leur activité professionnelle habituelle et non pas à la suite d’une « simple » maladie.
L’épuisement professionnel est une maladie professionnelle reconnue par l’OMS. Cet « épuisement » recouvre plusieurs dimensions comme l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation ou l’absence d’accomplissement. C’est un risque que l’employeur doit prévenir, malheureusement, parfois le risque se réalise dans certaines équipes.
Aussi il est important d’expliquer au médecin traitant qu’ils doivent mentionner le caractère professionnel de l’arrêt de travail. A noter, que pour les troubles psychiques, le médecin spécialiste est le psychiatre, trop souvent oublié lors de ce type d’arrêt (« parce que le psychiatre, c’est pour les cas grave »), alors que si un psychiatre confirme l’arrêt pour cause professionnelle il est très peu probable que la Sécurité sociale revienne sur le diagnostic !
Alors pourquoi faut-il un arrêt pour maladie professionnel si la cause de l’arrêt est l’activité professionnelle habituelle ?
D’abord parce que c’est prévu dans le Code de la sécurité sociale : « Les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d'origine professionnelle » - article L. 461-1.
En cas de maladie professionnelle, la prise en charge des soins et traitements par la Sécurité sociale est de 100%.
Ensuite, seuls les arrêts de travail pour accident de travail ou maladie professionnel sont remontés aux élus du CSE. Ce qui peut leur permettre de faire une enquête afin d’analyser et prévenir les situations de souffrances au travail.
Enfin, en cas maladie professionnelle, la responsabilité de l’employeur peut être engagée, ce qui va inciter l’employeur à chercher à résoudre et prévenir les situations de souffrances. Alors qu’en cas de « simple » arrêt maladie, l’employeur va arguer, à juste titre, du secret médical pour ne pas s’intéresser à la situation… Qui pourra perdurer des mois et les situations empirer…
Autre point, si vous êtes dans une situation de souffrance au travail n’attendez pas d’être à bout.
Vous pouvez contacter un-e de vos élu-e-s CGT au CSE et la médecine du travail de votre site (coordonnées sur le panneau d’affichage de la direction), pour faire un point sur la situation et envisager des solutions.
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Remboursement des abonnements de transport
Le remboursement des abonnements de transport à hauteur de 75% sera bien rétroactif au 1er janvier 2024 (accord) et la mise en paiement aura lieu fin mars sur la fiche de paie de mars 2024.
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