Commission de suivi santé & prévoyance : une planche et du savon noir … ça s’annonce glissant
Le gouvernement a pris des décisions en 2024 qui vont encore augmenter les dépenses de santé des Français, donc les dépenses de la CPAM et des complémentaires santé, qui seront, bien entendu, reportées par les assureurs privés sur le dos des assurés … nous !
Il est à gager que notre direction soit prête à sacrifier le porte-monnaie des salariés, car elle refuse fermement d'augmenter son taux de prise en charge de la complémentaire santé à 80%, comme le demande la CGT OBS depuis plusieurs années.
Elle agitera le sacro-saint dogme libéral : « Devons-nous prendre en charge la santé des salariés au sein de l'entreprise, la question se pose ? », car tel est le questionnement de la direction.
Les frais d'ophtalmologie et dentaire pesant pour 2/3 des remboursements, la direction et l'assureur s’orienteront une fois de plus sur des efforts des salariés pour équilibrer les comptes, voire réduire le niveau de prestation sur des postes essentiels alors que la quasi-totalité des salariés passent toute leur journée de travail devant un écran !
Donc oui, l’entreprise doit prendre en charge la santé des salariés !
Il est bien plus facile pour la direction de maintenir 10 séances de médecine douce, utilisées de manière marginale, en tant qu'effet d'annonce, plutôt que de maintenir les prestations des médecines traditionnelles essentielles au maintien de la santé des salariés.
Actuellement, étant donné que le taux de sinistralité projeté sur S1 2024 est positif à +5 points, la CGT OBS n’acceptera pas que soit diminuées les prestations ou d'augmenter les coûts de la complémentaire santé. Néanmoins, de fortes suspicions persistent concernant une demande de l'assureur d'augmenter le prix de la prestation prévoyance. Les chiffres sur 2024 ne sont pas encore connus, nous ne sommes donc pas en mesure de savoir si les coupes de 2023 ont eu un impact positif sur ce taux.
En résumé, les informations fournies par notre courtier et les échanges avec la direction lors de la commission de suivi santé/prévoyance ne laissent pas présager un progrès pour le budget des salariés.
Dans un contexte politique qui continue d’orienter la protection sociale vers les assureurs privés lucratifs, il est fort probable ces postes de dépenses augmentent considérablement dans les années à venir pour les salariés.
Ne soyons pas dupes, il ne s’agit pas d’une conjoncture économique mais d’une volonté politique d’en finir avec la conquête par les salariés du régime général de la Sécurité sociale issue du Conseil Nationale de la Résistance.
Plus la Sécurité sociale sera affaiblie, plus les salariés paieront cher leur complémentaire santé…
Nouvelle réorganisation : échec de TOM2, on recommence avec GDO
Nous avons déjà connu les affres de la nouvelle (dés) organisation TOM2 appliqué à DSF avec comme principe directeur la régionalisation … pour redonner du lien avec nos clients, entre autres.
Nous avons eu en CSE une Information sur le projet de modèle opérationnel des services managés Cloud.
« Il ne s’agit pas d’une réorganisation, c’est une nouvelle manière d’appréhender le business »
La direction
Il y aurait des effets silos car pas de passerelles entre DSF et GDO ! Mais pour rappel c’est bien la direction qui depuis quelques années va d’échec en échec en désorganisant l’entreprise, et se rend compte toujours en retard des big trous dans la raquette … mais bien après le service. Du coup on est smaché à la volé et les salariés cours toujours après la balle même loin en dehors du terrain …
Orchestré de main de maitre par les maitres du vide au sein de nos direction lunaires, ils viennent de nous inventer un régime spécial pour GDO et DSF : les équipes virtuelles pour créer des collectifs autours des projets managés, une diminution des escalades et la clarification des rôles et responsabilités.
Mais la CGT OBS pense qu’une nouvelle fois, de nombreuses couches décisionnaires pour piloter et accompagner cette nouvelle « non-réorganisation » va encore augmenter les couches hiérarchiques et compliquer une nouvelle fois le travail des équipes au quotidien : avec de multiples gouvernances qui décide finalement ?
Il y aura donc un responsable central des services managés et cinq managers qui verront (encore) leurs prérogatives augmenter.
Ce que l’on comprend à la CGT OBS c’est que les équipes doivent-être partout et nulle part, doivent sans cesse répondre aux prérogatives de nouvelles couches hiérarchiques sans savoir réellement quel en est le but, sans que cela n’est finalement d’intérêt dans les tours d’ivoire puisque nos directeurs nous aurons déjà quitté d’ici à deux ans … laissant au prochain le soin de tenter encore un énième plan de désorganisation.
Impression d’un bateau sans pilote, ou alors un pilote ivre ? …
Heures supplémentaires – Déclaration - Paiement/récupération
Déclarer son temps de travail effectif est une obligation, déclarer son temps même s’il dépasse le temps réglementaire (37 ou 39h hebdomadaires) est également une obligation récemment rappelée par l’inspection du travail à la direction d’OCD. Les heures sup’ peuvent être justifiées à posteriori pour des obligations de mission et de satisfaction client (vous voyez-vous répondre : « on décale la mise en prod, il est 18h00 » ou raccrocher au nez de votre interlocuteur pour les mêmes raisons ? Non, mais ce travail doit être rémunéré…).
Certains manageurs redescendant en « off » la consigne qu’il ne faut pas de dépassement « car ne sera ni validé, ni payé » engagent leur responsabilité et celle de l’employeur car cela est illicite !
Une fois les horaires de la semaine incluant des heures supplémentaires validés par le management, vous recevrez une notification et il faudra retourner dans TimeToClick pour demander le paiement ou la récupération.
Tant que la demande n’est pas formulée, vous ne serait pas payés ou n’aurez pas de récup’.
La procédure est décrite dans le document RH disponible sur Plazza :
Chers collègues méfiez-vous de l’information simpliste, elle peut cacher des contre-vérités ou des contre-sens
Certains communiquent en ce moment sur leurs actions syndicales depuis 18 mois avec soi-disant la signature de 20 accords. En lecture rapide, on pourrait comprendre qu’ils sont très actifs pour intervenir dans l’intérêt des salariés sur différents thèmes en négociation. En réalité, il n’en est rien.
Regardons cela d’un peu plus près :
- Parts variables : Ce n’est pas un thème de négociation. La direction décide seule des coups de rabots récents
- Formation : C’est faux ! Il n’y a pas eu de négociations entre syndicats et direction sur les 18 derniers mois
- Astreintes : Encore faux ! La négociation est en cours, donc rien n’est encore signé
- Santé/Prévoyance : Deux augmentations de cotisations en 18 mois !!! Pas de quoi en être fier en tant que signataires ! Pourquoi ceux-ci n’ont-ils pas ralliés notre position demandant à la direction de mieux financer la santé des salariés et d’arrêter de se désinvestir ?
- Intéressement : C’est le fait du prince, basé sur un indicateur (EBITDAal) totalement à la main de la direction. Là encore, ceux qui ont signé cet accord n’ont pas de quoi être fier. De notre côté, nous demandons le même niveau d’intéressement que nos collègues d’Orange. C’est une mesure de justice
- NAO : Les jeux étaient faits d’avance. Qu’ont obtenu de plus les signataires que ne proposait déjà la direction ? La fameuse cacahuète?
Nous pourrions continuer l’analyse détaillée de tous les thèmes évoqués pour mettre en lumière les contre-vérités et incohérences entre le rôle attendu d’un syndicat de salariés et les postures servant les intérêts de la direction.
A l’heure où le volume d’informations n’a jamais été aussi conséquent, il est important de ne pas se laisser influencer par des messages trop simplistes.
Vérifiez l’information, soyez critiques, soyez curieux. Contactez-nous, nous vous éclairerons.
Surtemps de trajet ou Trajet inhabituel
De nombreux salariés ne savent pas qu’ils peuvent déclarer du surtemps de trajet ou ne savent pas comment le déclarer dans TimeToClick.
Dès qu’un salarié en déplacement professionnel est amené à effectuer un temps de trajet nettement supérieur à son temps de trajet habituel Domicile-Travail, il a la possibilité de déclarer son temps de trajet inhabituel (ALLER et/ou RETOUR).
Au préalable, vous devez impérativement faire renseigner votre temps de trajet habituel ALLER domicile-travail par votre RH de proximité dans TimeToClick. Sans cette information, le temps de trajet ne sera pas calculé…
Le doc RH sur la déclaration du surtemps : https://plazza.orange.com/docs/DOC-2193422
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