Cette année, le 1er mai journée internationale des travailleur.ses, revêt un caractère particulier.

En effet, à la journée de lutte pour les droits des salarié·es vient s’ajouter la lutte contre le bellicisme de notre gouvernement.

Non seulement, le gouvernement illégitime mène une guerre sociale contre la population et les salarié·es, mais en plus il veut mettre en œuvre une économie de guerre militaire sur ordres des Etats-Unis pour financer ses guerres impériales contre la Russie et peut-être bientôt la Chine.

Cela a été très bien expliqué et assumé par les Etats-Unis, ils veulent que les pays adhérents de l’OTAN participent désormais à hauteur de 5% de leur PIB à l’effort de guerre. Auparavant c’était 2% du PIB, ce qui était déjà trop…

Cette « économie de guerre » est sensé créée une union nationale derrière Macron et son gouvernement afin que ces dernier saccagent légitimement nos services publics et notre Sécurité sociale à coup d’économies budgétaires. Ce sont entre 40 et 50 milliards d’euros de coupes qui sont prévues, à ajouter aux dizaines de milliards déjà supprimés !

Les écoles, collèges, lycées, universités, hôpitaux publics, services publics sont dans des états critiques.

En même temps, ce sont records de dividendes, de profits, de rachats d’actions et d’enrichissements qui donnent le tournis !

Nous l’observons très bien à l’échelle d’Orange : votre travail en filiale permet l’obtention de bons résultats financiers, générant profits, dividendes et récompenses et méga-salaires pour les dirigeants, pendant que les salarié·es qui ont réellement produit la richesse ne récupèrent que des miettes !

Le 1er mai sera certainement le début d’un processus de lutte pour la réappropriation de notre droit à vivre en paix et à disposer de services publics convenablement financés pour l’amélioration de notre vie quotidienne et de celle de nos enfants.

Le 1er mai soyons nombreuses et nombreux à manifester :

Contre financement des guerres impérialistes.
Pour une retraite à 60 ans avec 37.5 annuités.
Pour des augmentations des pensions et salaires qui couvrent, à minima, l’inflation.
Pour le financement de notre Sécurité sociale et des services publics.