En CSE OBS SA, le 17 octobre dernier, la direction nous a présenté un nouveau projet de réorganisation de l’ADV, pour regrouper plusieurs équipes sous un management unique.
Parmi les premières questions des élus CGT OBS, nous avons demandé la présentation de l’évaluation du besoin en matière de charge de travail. La question a manifestement dérangé la direction, qui affirme avoir fait le travail mais ne juge pas utile de nous le présenter. Nous déplorons cette réponse que ne semble déranger que nous.
Pourtant c’est bien le point de départ qui doit guider la définition d’une nouvelle organisation du travail.
Dans la pratique, nous constatons depuis de nombreuses années, dans le cadre des enquêtes des droits d’alertes que nous déclenchons sur les équipes ADV notamment, que c’est là que le bas blesse. Pas d’évaluation de la charge de travail => dimensionnement insuffisant des équipes => remplacement tardif ou inexistant des départs => épuisement des équipes => turn-over chronique => souffrance au travail => santé des salariés en danger.
Nous avons prévenu la direction, si la charge de travail n’est pas sérieusement évaluée dans le cadre de ce projet de réorganisation, les salariés en souffriront.
Si la direction n’est pas capable de prévenir cette souffrance des salariés, nous serons là pour les aider à en sortir, mais préfèrerions que la direction nous écoute quand on alerte en amont.
Lors de notre rencontre avec la direction et notre conseil (DIOTSIACI) en commission de suivi de l’accord, la présentation qui nous a été faite sur notre complémentaire / prévoyance, sentait le sapin …
Une nouvelle fois, les salariés, leurs enfants et les conjoints consomment trop … le régime n’est pas à l’équilibre !
Certes les augmentations réglementaires (PMSS, 100% santé étendu, …) pèsent sur les dépenses, mais d’autres facteurs alourdissent la facture : les conséquences négatives de la réforme des retraites sur nos régimes de santé et de prévoyance, l’augmentation des RPS (risques psychosociaux) impactant la santé des salariés, des profits qui continuent d’augmenter pour notre gestionnaire tout comme pour notre assureur et la direction qui refuse d’augmenter son niveau de prise en charge …
La négociation n’a pas encore commencé, mais les constats s’enchainent et se ressemblent, il va falloir trouver des sous et il existe trois leviers pour notre direction et son conseil : augmentation du coût de la complémentaire, la baisse des prestations ou un mix des deux. Dans tous les cas, si la direction ne change pas de posture, les salariés devront dépenser plus pour peut-être avoir moins !
Cette rentrée de septembre est le moment choisi par la direction pour recueillir l’avis du CSEE OBS SA sur les projets de réorganisation d’Orange Business et Digital Services France.
La période estivale est souvent choisie pour passer des dossiers sensibles et elle a compliqué la tâche aux cabinets indépendants mandatés par le CSEE pour expertiser les projets. Perte de temps et d’efficacité !
Leurs rapports sont malgré tout instructifs et on permit de mettre en lumière les éléments suivants :
- Une justification économique très pauvre qui ne permet pas de comprendre où sont les leviers pour améliorer la profitabilité ;
- Un mode alliance qui n’est non seulement pas remis en cause, mais renforcé sur certains périmètres, jamais à l’avantage des entités de nos UES ;
- Une régionalisation de l’organisation et de la gouvernance de l’activité, qui ressemble fort à une redistribution des baronnies comme nous le décrions depuis quelques années (retour à l’époque préhistorique de « Silicomp ») ;
- Une immaturité du modèle de pilotage par les P&L régionaux, qui ne sont pas encore construits mais que l’on va quand même mettre en œuvre ?
Nous étions déjà dubitatifs sur l’intérêt d’imposer une nouvelle réorganisation à l’ensemble des salariés, apportant son lot de désordres, angoisses et incertitudes. Maintenant nous sommes certains que ces mises en place sont immatures et demandent encore de la réflexion pour pouvoir être présentées aux salariés dans de bonnes conditions.
Les conclusions des cabinets indépendants sont simples : mieux définir les jalons des projets de réorganisation avant la présentation aux salariés… La direction fait la sourde oreille, ses intérêts sont ailleurs ; individuels tout d’abord car les nouveaux barons doivent faire preuve d’allégeance et protéger leurs baronnies, avant que tout cela ne soit remodifié au prochain changement de direction générale OBS SA ou d’OB …
Nous ne cessons de demander un moratoire lors des divers CSE sur les réorganisations afin que les impacts ne soient pas portés par les salariés ! Tout cela ne doit pas nous mener toutes et tous dans un grand désarroi, ne sachant pas exactement où l’on va. Nous veillons et vous tiendrons au courant des prochains débats sur les sujets de réorganisation. N’hésitez pas à venir vers vos élus pour échanger sur ces sujets que nous savons anxiogènes pour tenter ensemble d‘y voir plus clair !
La CGT OBS était présente au rassemblement organisé par la CGT sur le parvis de la Défense.
Rencontre et échange avec Sophie BINET, secrétaire générale de la CGT et Secrétaire générale de l'union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT (UGICT), à laquelle nous sommes affiliés.
Mise en lumière de notre syndicat indépendant et focus sur le travail effectué dans l’accompagnement des salariés et au sein des instances de l’entreprise.
Sur initiative de la CGT, la Cour de cassation vient de trancher sur la question de l'acquisition des CP pendant un arrêt maladie non professionnelle. Des jurisprudences viennent ainsi contredire le Code du travail qui est contraire aux directives européennes : les salariés en arrêt maladie doivent accumuler des congés payés durant la période d’arrêt de travail ! « Ces arrêts de la Cour de cassation sont d'effet immédiat, avec effet rétroactif »
Si vous êtes concernés il faut demander la régularisation de vos droits à congés aux RH. En cas de difficulté contactez-nous !
- Café gratuit : Une grande disparité de prix sur les sites OBS SA !
- Prime Partage de la Valeur 2023 : Demande d'ouverture de négociation
- Suivi de l’accord Égalité Professionnelle - Sous-représentation persistante des femmes
- Suivi de l’accord GEPP - Démissions en hausse, la direction refuse de se remettre en question