Fermetures d’usines, suppressions massives d’emplois, délocalisations… l’industrie française est en crise.
Les industries françaises licencient à tour de bras alors qu’elles sont perfusées d’aides publiques.
Nous exigeons un moratoire sur les licenciements et poser les bases d’une politique industrielle et environnementale tournée vers l’avenir. Cette mobilisation s’inscrit dans un processus de reconquête industrielle, pour redonner aux salarié·es et aux territoires le pouvoir de décider de leur avenir.
La CGT réaffirme son engagement pour une industrie au service du bien commun, loin des logiques destructrices du capitalisme financier.
Pour toutes ces raisons et pour porter ces propositions, la CGT OBS appelle à se joindre massivement aux mobilisations du 12 décembre ✊
Si vous êtes alternants ou apprentis et que vous êtes affiliés à la mutuelle d’un de vos parents :
Vérifiez si vous êtes prélevés des cotisations « Frais de santé » pour la complémentaire santé de l’entreprise.
Dans ce cas il vous faire la démarche de dispense et faire arrêter les prélèvements :
· via la plateforme HR 4You ;
· menu "Données contractuelles" > " Mutuelle/Prévoyance" en indiquant en titre : "Demande dispense mutuelle".
Il faudra accompagner votre demande d'une attestation d'affiliation à la mutuelle de votre parent. Cette attestation est à produire annuellement.
Le CSP Paie transmettra l'information de la demande de dispense à Génération qui annulera l’affiliation et fera le nécessaire pour le remboursement de la cotisation « Frais de Santé » sur la prochaine paie pour la période concernée.
Pour rappel, au 1er janvier 2023 :
- Conjoints non à charge ont été sortis de notre package santé, une cotisation a donc été mise en place
Au 1er janvier 2024 :
- Majoration des taux de cotisation santé : +8,6% hors PMSS au global ;
- Baisse des garanties santé devant aboutir à une économie de 6 points ;
- Prévoyance :
o Majoration des taux prévoyance de 15 points ;
o Suppression de la rente de conjoint ;
o Augmentation des capitaux décès pour les salariés en couple.
- Hausse de chargements assureur de 0,5 point.
Ce qui donne pour les cotisations globales 2024 :
- Famille à charge : 126,35€ ;
- Conjoint non à charge : 56,41€ ;
- Surcomplémentaire : 3,87€.
La complémentaire santé avec un taux de sinistralité projeté de 91,3% et la surcomplémentaire de 73% à fin 2024 permet une année 2025 sans augmentation de cotisation pour les ayants droits et les conjoints non à charge.
Cependant, il est important de noter que la prestation moyenne pour un conjoint est 30% supérieure à celle d’un salarié. Elle l’était de 21% en 2023 ... Le package santé coûtant 126,35€ la différence coûte aux salariés 69,94€, ce qui ne permettra pas un retour à l’équilibre du régime.
Il y aura tout de même à absorber l’augmentation du PMSS (annuel) de 1,6% qui aura un impact individuel sur nos cotisations relativement négligeable.
Concernant la prévoyance, la suppression de la rente et la stabilisation des décès / accidents du travail dans notre entreprise ont permis de revenir à l’équilibre et de stabiliser les provisions, 2025 sera une année sans augmentation.
La CGT OBS continuera à défendre une prise en charge de la part patronale à 80% car il est bien de son ressort de prendre en charge la santé des salariés qui s’engagent dans leur intérêt … 😉
Prochain rendez-vous début 2025 pour un suivi du contrat santé / prévoyance et la remise en concurrence du contrat !
A suivre...
Le gouvernement a pris des décisions en 2024 qui vont encore augmenter les dépenses de santé des Français, donc les dépenses de la CPAM et des complémentaires santé, qui seront, bien entendu, reportées par les assureurs privés sur le dos des assurés … nous !
Il est à gager que notre direction soit prête à sacrifier le porte-monnaie des salariés, car elle refuse fermement d'augmenter son taux de prise en charge de la complémentaire santé à 80%, comme le demande la CGT OBS depuis plusieurs années.
Elle agitera le sacro-saint dogme libéral : « Devons-nous prendre en charge la santé des salariés au sein de l'entreprise, la question se pose ? », car tel est le questionnement de la direction.
Les frais d'ophtalmologie et dentaire pesant pour 2/3 des remboursements, la direction et l'assureur s’orienteront une fois de plus sur des efforts des salariés pour équilibrer les comptes, voire réduire le niveau de prestation sur des postes essentiels alors que la quasi-totalité des salariés passent toute leur journée de travail devant un écran !
Donc oui, l’entreprise doit prendre en charge la santé des salariés !
Il est bien plus facile pour la direction de maintenir 10 séances de médecine douce, utilisées de manière marginale, en tant qu'effet d'annonce, plutôt que de maintenir les prestations des médecines traditionnelles essentielles au maintien de la santé des salariés.
Actuellement, étant donné que le taux de sinistralité projeté sur S1 2024 est positif à +5 points, la CGT OBS n’acceptera pas que soit diminuées les prestations ou d'augmenter les coûts de la complémentaire santé. Néanmoins, de fortes suspicions persistent concernant une demande de l'assureur d'augmenter le prix de la prestation prévoyance. Les chiffres sur 2024 ne sont pas encore connus, nous ne sommes donc pas en mesure de savoir si les coupes de 2023 ont eu un impact positif sur ce taux.
En résumé, les informations fournies par notre courtier et les échanges avec la direction lors de la commission de suivi santé/prévoyance ne laissent pas présager un progrès pour le budget des salariés.
Dans un contexte politique qui continue d’orienter la protection sociale vers les assureurs privés lucratifs, il est fort probable ces postes de dépenses augmentent considérablement dans les années à venir pour les salariés.
Ne soyons pas dupes, il ne s’agit pas d’une conjoncture économique mais d’une volonté politique d’en finir avec la conquête par les salariés du régime général de la Sécurité sociale issue du Conseil Nationale de la Résistance.
Plus la Sécurité sociale sera affaiblie, plus les salariés paieront cher leur complémentaire santé…
Nous avons déjà connu les affres de la nouvelle (dés) organisation TOM2 appliqué à DSF avec comme principe directeur la régionalisation … pour redonner du lien avec nos clients, entre autres.
Nous avons eu en CSE une Information sur le projet de modèle opérationnel des services managés Cloud.
« Il ne s’agit pas d’une réorganisation, c’est une nouvelle manière d’appréhender le business »
La direction
Il y aurait des effets silos car pas de passerelles entre DSF et GDO ! Mais pour rappel c’est bien la direction qui depuis quelques années va d’échec en échec en désorganisant l’entreprise, et se rend compte toujours en retard des big trous dans la raquette … mais bien après le service. Du coup on est smaché à la volé et les salariés cours toujours après la balle même loin en dehors du terrain …
Orchestré de main de maitre par les maitres du vide au sein de nos direction lunaires, ils viennent de nous inventer un régime spécial pour GDO et DSF : les équipes virtuelles pour créer des collectifs autours des projets managés, une diminution des escalades et la clarification des rôles et responsabilités.
Mais la CGT OBS pense qu’une nouvelle fois, de nombreuses couches décisionnaires pour piloter et accompagner cette nouvelle « non-réorganisation » va encore augmenter les couches hiérarchiques et compliquer une nouvelle fois le travail des équipes au quotidien : avec de multiples gouvernances qui décide finalement ?
Il y aura donc un responsable central des services managés et cinq managers qui verront (encore) leurs prérogatives augmenter.
Ce que l’on comprend à la CGT OBS c’est que les équipes doivent-être partout et nulle part, doivent sans cesse répondre aux prérogatives de nouvelles couches hiérarchiques sans savoir réellement quel en est le but, sans que cela n’est finalement d’intérêt dans les tours d’ivoire puisque nos directeurs nous aurons déjà quitté d’ici à deux ans … laissant au prochain le soin de tenter encore un énième plan de désorganisation.
Impression d’un bateau sans pilote, ou alors un pilote ivre ? …